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Critique de Elbabio
Un plaisir de chaque instant, un vrai bonheur de lecture!
Voilà un roman généreux, riche et fourmillant de personnages plus attachants les uns que les autres - quelle galerie de personnages secondaires! - et porté de bout en bout par une rare qualité d'écriture.
Bien sûr, Lucy n'a rien d'une héroïne à la mode: elle a 50 ans, vit dans un cocon confortable et protégé, elle n'a pas d'amant(s), ...
Jusqu'au jour où elle perd sa voix, et ses illusions.
Panique, fuite à New York, rencontres... Une chamane lui ouvre les yeux; le silence, l'isolement, quelques épreuves: c'est le début de tout parcours initiatique.
"A ceux qui se croisent" - quel beau titre! - est l'histoire de cette métamorphose, dans laquelle l'amour joue un rôle paradoxal. Paul, personnage complexe et dérangeant, la pousse à se réaliser et à devenir ce qu'elle est.
Difficile de dire ce qui m' a porté et ce que j'ai préféré, dans ce roman: la finesse d'analyse, la galerie de portraits, l'humanité des personnages? Sa puissance évocatrice des lieux? Ou le style, classique et stendhalien (si, si!), en équilibre entre émotion et sobriété?
Et ne ratez pas, page 370, pas la plus belle lettre d'amour lue depuis ... longtemps!
J'en redemande!
Voilà un roman généreux, riche et fourmillant de personnages plus attachants les uns que les autres - quelle galerie de personnages secondaires! - et porté de bout en bout par une rare qualité d'écriture.
Bien sûr, Lucy n'a rien d'une héroïne à la mode: elle a 50 ans, vit dans un cocon confortable et protégé, elle n'a pas d'amant(s), ...
Jusqu'au jour où elle perd sa voix, et ses illusions.
Panique, fuite à New York, rencontres... Une chamane lui ouvre les yeux; le silence, l'isolement, quelques épreuves: c'est le début de tout parcours initiatique.
"A ceux qui se croisent" - quel beau titre! - est l'histoire de cette métamorphose, dans laquelle l'amour joue un rôle paradoxal. Paul, personnage complexe et dérangeant, la pousse à se réaliser et à devenir ce qu'elle est.
Difficile de dire ce qui m' a porté et ce que j'ai préféré, dans ce roman: la finesse d'analyse, la galerie de portraits, l'humanité des personnages? Sa puissance évocatrice des lieux? Ou le style, classique et stendhalien (si, si!), en équilibre entre émotion et sobriété?
Et ne ratez pas, page 370, pas la plus belle lettre d'amour lue depuis ... longtemps!
J'en redemande!
