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C'est l'histoire de Lucy, cinquante ans , pas d'enfant, elle vit à Nice avec son mari Laurent depuis dix ans .
Elle apprend que celui - ci mène une double vie, perd la voix, quitte Nice, la librairie où elle travaille , ses amis, se retrouve à New-York où on lui prête un appartement .....
Elle retrouve Paul Patterson , un scénariste très connu —- incroyablement pris par son travail——rencontré quelques semaines plus tôt en France .

Rapports familiaux compliqués, querelles amoureuses , répétitions , obstacles infinis et longs retours sur le passé, meilleure amie, amis de la bande de son époux, anecdotes trop nombreuses, petites histoires qui remplissent les pages....lenteur, lenteur , je ne sais pas si j'ai bien compris ce livre...
Est -ce une reconstruction ? Un ressourcement ?
Une histoire d'amour?
Une longue romance ? Des souvenirs et de nombreux personnages pour donner une chair , une épaisseur au livre ? Peut - être une voix sans issue pour moi ? Je me suis ennuyée.
Je salue le travail de l'auteure même si je ne l'ai pas compris et apprécié mais c'est un premier roman.
Cela m’arrive rarement mais je n’ai pris aucun plaisir n’ai pas été touchée par cette histoire lue jusqu’a la fin par correction, honte à moi, je dois l’avouer ..



Choisi par légèreté à masse critique ...Tout simplement pas fait pour moi ce livre mais il peut plaire à d'autres lecteurs sans aucun doute ....Je le souhaite.

Seule modernité , les mails et les lettres de Lucy à son père intéressantes . J’ai aimé . Je remercie masse critique et Babelio pour cet envoi.
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Un roman qui ne m'a pas embarquée ….
Je ne suis pas sûre d'avoir compris où voulait nous amener l'auteure … Est-ce une histoire d'amour ? Une histoire de reconstruction ? Une histoire d'amour sous fond de reconstruction et de voyage? Oui mais alors, même additionnés ces trois éléments, le récit manque cruellement de suspens et de nervosité .

A la suite d'un accident de voiture meurtrier impliquant son mari , Lucy (cinquantenaire blonde aux yeux bleus) devient aphone. Apprenant que celui-ci menait une double vie, elle décide de partir pour New- York, rejoindre un homme qu'elle vient de rencontrer, un scénographe, nommé Paul.


Cette histoire me tentait parce qu'elle réunissait deux villes , Nice ( où j'ai habité pendant un an) et New- York ( où j'ai séjourné pour des vacances . Je n'ai pas retrouvé mes impressions … La Côte d'Azur et le Midi sont traités de façon caricaturale : [ " Dans le Midi , il arrive que les femmes s' enorgueillissent d'être trompées, tant il leur parait flatteur d'avoir épousé un homme irrésistible ". ]
Et les personnages évoluent dans un milieu ultra bourgeois ( , ce qui personnellement m'a agacée à plusieurs reprises, parce que l'auteure ne réussit pas à nous faire rentrer dedans : rêver, ou provoquer un sentiment d'empathie , d'adhésion, d'amusement , de critique sociale) .
J'attend le livre où une femme trompée, ne pourra pas partir noyer sa crise conjugale à l'autre bout du monde parce que : (1) elle n'en aura pas les moyens, (2) elle ne pourra pas laisser ses gamins , (3) son boulot , (4) , elle ne connaitra personne qui puisse l'héberger gratuitement dans différents coins des USA, (5) ne rencontrera pas de mec canon dans la semaine qui suit la découverte du secret du mari … , (6) rencontrera un type dont la profession ne fait pas rêver ( dans l'histoire le Paul est un scénographe mondialement connu et bourré de thunes ...) .
Les rapports entre les personnages sont "ampoulés" désincarnés . L' histoire d'amour met des pages et des pages avant d'arriver .
C'est lent , très lent, pleins de petites histoires viennent se greffer et parasiter la "vraie " histoire ( à savoir : Lucy va t'elle retrouver sa voix, son mari, trouver l'amooour, retourner à Nice, s'installer aux USA ? ) .
Vous le saurez en lisant ce roman, moi à la page 220, j'ai décidé que j'en avais marre de croiser tous ces gens … D'autres m 'attendent dans d'autres romans… Et j'ai lu un peu vite après, ( je l'avoue) mais jusqu'au bout par correction . Mauvaise pioche, ce roman n'était pas fait pour moi mais il fera peut-être voyager d'autres lecteurs...
Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio pour cette Masse critique privilégiée.
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Lucy Descalis a 50 ans, pas d'enfant, de commun accord avec son compagnon. Elle vit à Nice avec Laurent depuis 10 ans . Leur relation se détériore, elle apprend qu'il a une double vie.Un jour alors qu'ils empruntent une route escarpée, Laurent roule trop vite. Malgré les supplications de Lucy, il continue en l'invectivant grossièrement. Un jeune motocycliste vient s'encastrer dans leur voiture. Il perd la vie et Laurent tombe dans le coma. Lucy est éjectée de la voiture, s'en sort avec quelques blessures mais après toutes ces secousses physiques et émotionnelles, elle perd la voix.
Elle quitte Laurent, part à New York pour se ressourcer. Elle accède à un appartement qu'on lui a prêté, comme par miracle. A New York, elle rencontre Paul, un scénographe très pris par son travail.
Elle doit rentrer à Nice. Il doit partir.
Le tout est de retrouver un sens à sa vie.
L'auteure a vraiment le genre pour remplir des pages et nous balader sans nous présenter un grand nombre d'évènements. Quel ennui !
J'ai apprécié néanmoins la qualité de son écriture et surtout les lettres qu'elle envoie souvent à son père pour lui donner de ses nouvelles.

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour ce premier roman qui sera peut-être mieux apprécié par d'autres lecteurs.
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À ceux qui se croisent est le premier roman de Pauline Maurenc.
Ce livre a été pour moi d'un ennui profond. L'héroïne, à la suite d'un choc émotionnel, reste sans voix. Et malheureusement, nous aussi. Je veux dire plutôt, nous sommes sans voie. Ce récit est une voie sans issue...
Parfois l'ennui est beau. Parfois, dans nos vies trépidantes et agressives, nous rêvons d'ennui. Ici l'ennui est profondément ennuyeux.
Le récit était censé nous faire voyager dans une histoire merveilleuse, romantique et tutti quanti... C'est pourtant ce qui était écrit sur la première de couverture....
Je suis resté au bord du quai tout au long de ce semblant de voyage. Je n'ai jamais su, au gré des premières pages ni au cours de celles qui ont suivi, - et pourtant elles furent longues ces pages, ô combien longues -, me laisser embarquer, emporter, étonner, éblouir, enivrer, émouvoir...
Pourquoi certains livres nous emportent-ils au-delà de nos rêves et de nos illusions, viennent nous chercher aux bords de nos vies, de nos rivages, de nos peaux, de nos cœurs, de nos corps, de nos ailes ? Alors que d'autres livres nous traversent, passent comme si nous étions invisibles, ne laissent pas de traces, des livres ternes, comme certaines personnes de nos vies sont ternes. On n'y peut rien, ni pour eux ni pour nous. Ces livres passent aussi, comme des histoires sans interstices...
Ce livre est un premier roman, mais ce n'est pas une raison pour faire du mal à l'écriture ni aux lecteurs. Ce roman est empli de pages et de mots, mais il y manque simplement un chemin. Je ne demande pas forcément de convoquer de la "grande littéraire", non simplement, une vibration, un supplément d'âme, quelque chose qui fasse un déclic en moi, une clé pour ouvrir des portes...
Ce livre passera et me laissera la trace d'un verre d'eau tiède bu par mégarde un soir de fête, d'un paysage de la Beauce, d'une musique de Richard Clayderman, d'une conversation dont vous n'entendez plus les voix ni les mots parce qu'ils ne parviennent pas jusqu'à vous, seulement un vague bruit de fond...
À grand renfort de marketing comme savent le faire certaines maisons d'éditions - ici ce sont les Éditions Robert Laffont, on peut au moins leur faire confiance sur ce talent-là -, il y aura sans doute un public, un lectorat, je ne m'en soucie guère, comme il y a eu un lectorat pour « Les gens heureux lisent et boivent du café », comme il y a des lecteurs pour aimer les livres de Marc Levy ou de Guillaume Musso... Certains diront même que leurs lecteurs n'auraient peut-être jamais ouvert un livre sans la rencontre avec ces auteurs que je viens de citer.... Je n'ai pas à ce sujet de jugement arrêté. Je voudrais simplement leur tendre la main pour leur montrer qu'il y a d'autres chemins bien plus excitants...
Au fond, je ne me préoccupe pas du devenir de ce premier ouvrage, d'une auteure dont on oubliera sans doute très vite le nom.
Je suis resté sur le bord du quai tout simplement. Un livre beau et émouvant, un livre qui porte un souffle, une vibration, un livre comme je les aime viendra-t-il à présent me happer dans mon désarroi de ce soir ? Je ferme les yeux, je l'attends.
Merci à Babelio et aux Éditions Robert Laffont, dans le cadre de cette masse critique privilégiée, pour laquelle je reconnais qu'il y a eu un malentendu, une erreur d'aiguillage.
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Merci à Babelio et aux éditions Laffont pour l'envoi de ce premier roman...qui n'était manifestement pas fait pour moi. J'avais hésité à l'accepter, redoutant un livre sirop rose, larmes bleues et tutti quanti. J'avais raison!

Donc nous avons la femme au coeur brisé. Seule originalité : elle a cinquante ans et n'est pas comme c'est souvent le cas une blonde et jeune trentenaire . Et elle est aphone, conséquence semble-t-il d'un traumatisme.

Il y a bien sûr le mari qu'elle n'aime plus, qu'elle a laissé à Nice, et le nouvel homme dans sa vie, retrouvé comme par hasard à New-York, où elle s'est enfuie.

Obstacles amoureux, passion contrariée , rapports familiaux complexes, retours en arrière sur le passé, compliqué lui aussi, toute la panoplie du roman à l'eau de rose est utilisée. Un peu de modernité : des échanges de mails ponctuent le texte, qui m'a semblé assez insipide, sans style défini. Et je suis désolée, aucune émotion ne m'a envahie, à la lecture.

Franchement, qu'il a été long, le chemin jusqu'à la fin du livre! Je ne cherche pas à être méprisante ou agressive, je suis toujours admirative devant ces personnes qui , à force de travail et de persévérance, arrivent à se faire publier. Simplement, je me dois d'être sincère et de dire ce que j'ai ressenti.

Je suis sûre que ce livre trouvera son lectorat, tant mieux pour l'auteure. Tant pis pour moi... Erreur d'aiguillage de ma part, je pense apprécier plus mon prochain vol, en compagnie de Rroû...
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi, dans le cadre d'une masse critique privilégiée, du roman À ceux qui se croisent de Pauline Maurenc.
Lucy, 50 ans, a perdu l'usage de sa voix en découvrant que son mari, Laurent, menait une double vie depuis dix ans. Elle quitte sur un coup de tête Nice, sa famille, la librairie où elle travaille et part pour New York. Elle va devenir amie avec Paul Patterson, un scénographe rencontré en France quelques semaines plus tôt. Petit à petit, Lucy retrouve sa voix tandis que sa relation avec Paul, d'abord hésitante, devient passionnelle. Paul met toutefois une condition à la poursuite de leur histoire : qu'elle reprenne sa vie en main, sa liberté et son indépendance.... Mais Lucy doit rentrer d'urgence à Nice, et Paul, partir à Sydney pour son travail. Comment les choses vont t'elles évoluées pour eux ??
À ceux qui se croisent est un roman dont j'ai démarré la lecture sur les chapeaux de roue. J'ai profité du premier mai pour le lire aux trois quarts, j'ai aimé découvrir Lucy, une femme qui perd soudainement sa voix. Je l'ai parfois trouvé touchante même si je dois avouer avoir parfois eu du mal à m'attacher à elle. Paul est un personnage intéressant même s'il m'a lui aussi parfois laissé indifférente. Ils sont sympathiques tous les deux, mais il y a des longueurs dans ce roman. Il ne se passe pas énormément de choses, tout va lentement.
Après avoir lu le roman aux trois quarts, je me suis couchée, j'ai repris le travail et... j'ai peu à peu oublié de reprendre ma lecture ! Cela m'arrive rarement mais je dois avouer ne pas avoir vraiment eu envie de reprendre ma lecture pour savoir comment aller évoluer la relation entre Lucy et Paul. Ce roman est un peu trop lent pour moi, cela m'a un peu découragé.
Je me suis enfin forcé à le terminer cette après-midi, d'une traite. Et... mon avis est très mitigé !
J'ai bien aimé les personnages, mais sans plus. Je ne suis pas sure de garder un grand souvenir d'eux.
L'histoire est assez classique même si j'ai trouvé original de mettre en avant une femme qui vient de perdre sa voix.
Mais en fait, à un moment je me suis dit que ça ressemblait à un roman de Danielle Steel... en moins bon. L'écriture est parfois jolie, mais j'ai un peu l'impression d'être passé à coté de ma lecture.
Mon avis est très mitigé car par moment j'ai apprécié ma lecture, alors que parfois je me suis ennuyée.
Je dirais, à vous de le lire pour vous faire votre propre idée car les avis sont vraiment très partagés sur A ceux qui se croisent.
Ma note : trois étoiles.
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Lucy Passerin, 50 ans, mène dans le Sud de la France une vie apparemment tranquille. Elle apprend brutalement que Laurent, son mari, a une double vie depuis des années. Sous le choc, Lucy devient aphone. Elle rencontre par hasard un scénographe américain, Paul Patterson, et noue une amitié avec lui. Sur un coup de tête, Lucy part aux Etats-Unis où elle va faire des expériences et des rencontres étonnantes. Elle y retrouve Paul et tous deux tombent passionnément amoureux. Mais Lucy doit retourner en France pour raison familiale et sa relation avec Paul devient compliquée en raison de la distance et le fait que Paul tient à son indépendance. Lucy saura-t-elle devenir la femme qu'elle est vraiment ?

Tout d'abord, je remercie la maison d'éditions Robert Laffont et Babelio de m'avoir offert la possibilité de découvrir ce roman en avant-première grâce à Masse Critique.
Contrairement à certaines critiques de lecteurs, j'ai trouvé cette lecture agréable et me suis laissée prendre au jeu, même si parfois, j'ai trouvé le roman un peu long. Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre qui rebondit sans cesse et qui est émaillé de personnages hauts en couleur et originaux, j'ai parfois ri aussi.
J'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour Lucy, le personnage principal féminin, qui est attendrissante avec ses doutes et ses remises en question.
Vers la fin du roman, j'ai tremblé plusieurs fois pour Lucy et Paul car je m'étais attachée à leur relation amoureuse. Ce n'est pas une histoire d'amour traditionnelle avec des personnages jeunes, beaux et riches mais le charme opère malgré nous sur nous.
J'ai beaucoup apprécié aussi le style de P. Maurenc, notamment quand l'action se passe dans le Sud de la France. Elle a su rendre avec réussite le langage des habitants de ce petit village méridional en employant des mots typiques. Cela donne beaucoup de charme au roman car on se croirait projeté dans le livre.
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La lecture du premier roman de Pauline Maurenc, "A ceux qui se croisent", m'a été proposée dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée de Babelio. Respectueuse des cadeaux que l'on m'offre, et désireuse de réaliser une chronique honnête, je suis allée au bout de ce roman de près de cinq cents pages. Je l'ai lu avec une grande attention et sans oublier la moindre ligne… mais, voilà…

L'histoire de Lucy Descalis, devenue aphone et partie à New-York sur un coup de tête pour avoir appris que son mari menait une double vie avec femme et enfant depuis dix ans ne m'a pas enthousiasmée. Près de cinq cents pages, ce fut trop pour moi. Elaguée de la moitié, le texte aurait sans doute été plus "pêchu", plus dynamique, moins redondant. L'histoire en aurait été plus claire, moins touffue, moins torturée. Je n'ai, à aucun moment, ressenti quelconque empathie pour cette femme de cinquante ans, pourtant confrontée à des questions existentielles sans doute dignes d'attention, pas davantage pour Paul, scénographe, qu'elle rencontre dans un cimetière de Nice et retrouve aux Etats-Unis, ni finalement pour aucun des personnages, si ce n'est peut-être pour Léonora, la mère de Laurent, le fameux mari infidèle. Si sur la couverture, il est question d'un exilé grec, ce dernier a peu d'envergure à mes yeux, l'instituteur du haut pays niçois n'est pas plus remarquable et la vieille Jaguar, carrément anecdotique. Il reste Leonard Cohen, souvent cité et qui apporte une note musicale au texte.

Ma lecture aurait pu être légère, même parfumée à l'eau de rose. Elle n'a rencontré que répétitions, tergiversations, atermoiements, le tout nimbé d'un sirop trop sucré pour moi. L'amour indécis, l'analyse de soi, du passé m'ont empêchée d'entrer dans cette histoire. La fin, sorte de valse à mille temps au son de "je t'aime, moi non plus" m'a profondément ennuyée. Ni la qualité de l'écriture, sa beauté même dans certaines illustrations de paysages, ni la construction en trois parties calquées sur la renaissance progressive de la voix de Lucy et à ce titre très intéressante, n'ont réussi à éveiller mon intérêt. Il eût pourtant suffi de presque rien, peut-être quelques pages de moins…

Chacun lit avec ce qu'il est et je reste persuadée que ce premier roman trouvera son lectorat. Je remercie le site Babelio et les Editions Robert Laffont.
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Eh bien eh bien ! A peine sorti, et ce roman suscite déjà des controverses dans les avis! C'est ce qui ressort des toutes premières chroniques. Visiblement, il ne laisse pas indifférent :-)

Lucy a 50 ans, elle a perdu sa voix et sur un coup de tête elle quitte la France, ses amis et sa famille pour trouver refuge aux States. C'est sa vie qu'elle fuit. Pourquoi ? Que s'est-il passé? Au fur et à mesure du récit, on découvre des tranches de la vie de Lucy, les raisons de son aphonie et de sa fuite. Mais au-delà de cette recherche pour retrouver sa voix, c'est la quête d'elle-même que Lucy est partie explorer à l'autre bout de la planète. Crise de la cinquantaine ? Peut-être. Ou peut-être est-ce la découverte d'une vérité qu'elle refusait de s'avouer. Dans ce roman, c'est l'évolution des sentiments et de la personnalité d'une femme à un tournant de sa vie que nous suivons.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale, et je remercie Babélio et la maison d'édition Robert Laffont pour cet envoi, c'est toujours un plaisir de découvrir des auteurs et des nouveautés livresques, même si parfois la sauce ne prend pas. Juste avant de me plonger dans la lecture de ce roman, j'ai eu la curiosité d'aller voir la note attribuée par les premiers lecteurs. Ouille! Quand j'ai vu que sur 4 notes la moyenne était de 2/5, je me suis dit "Aïe, dans quoi je m'embarque...". Les avis que j'ai survolés m'ont fait commencer la lecture à reculons... Au final, il y a pour moi deux parties dans ce roman. La première moitié du livre, je l'ai trouvée ennuyante. Elle n'est pas sans intérêt puisqu'on fait connaissance avec les différents protagonistes et les événements qui font la vie de l'héroïne. Mais voilà, j'ai lu cette partie sans éprouver d'émotions particulières, c'était comme si je lisais une description, peut-être qu'à ce moment-là je n'avais encore pas réussi à entrer complètement dans le personnage de Lucy. D'autant que d'après le résumé, on nous annonce la présence d'un certain Paul, mais il n'en est fait mention que très tard dans le récit (j'avoue que ce sont les péripéties de Paul et Lucy que j'attendais de lire avec impatience...). Bref, la lecture de cette première moitié ne m'a pas vraiment emballée. Mais ensuite, j'ai trouvé que le récit prenait du relief : Lucy qui commençait enfin à s'affirmer, les sentiments des amants qui se précisaient, une histoire qui s'est mise en place petit à petit et dont je n'arrivais pas à deviner la fin. Et en réalité, même si je suis fleur bleue, je dois dire que les trois dernières pages ne me conviennent pas, j'aurais préféré une fin plus à l'image du ton du récit : mélancolique, écorché, grave, théâtral.

J'ai aimé suivre l'évolution de l'histoire entre Paul et Lucy. A cinquante ans, les attentes et les aspirations ne sont pas les mêmes en matière d'amour qu'à vingt ou trente ans, mais la force des sentiments et la passion peuvent être tout aussi intenses. le vouvoiement entre les deux amants, j'ai trouvé ça très beau, tel un clin d'oeil au monde de Jane Austen...

Donc, j'ai mis du temps à entrer dans le récit, mais une fois dedans, j'ai apprécié la lecture.
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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre. Je ne vais malheureusement pas dire grand chose de très positif sur cette lecture... Je vais rejoindre bon nombre de lecteurs/lectrices: je ne sais pas trop de quoi parle ce roman. Histoire d'amour, reconstruction, relations familiales pas faciles? C'est le problème: il traite d'un peu tout et j'ai parfois trouvé le livre un peu "fouilli". L'écriture ne m'a pas transportée, je ne me suis pas attachée aux personnages et encore moins à Lucy que j'ai parfois eu un peu envie de secouer. Pour conclure, je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce livre...
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