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Citations sur Le monde infernal de Branwell Brontë (74)

Et la solitaire Elizabeth Branwell, cette vieille demoiselle de Cornouailles, privée de ses amis, de sa famille, de cette vie en société qui faisait pour elle de Penzance une ruche bourdonnante d'animation et d'activité, ne dut pas sans inquiétude prendre la direction de ce foyer irlandais désordonné dont chaque membre, jusqu'au bébé, était une personnalité et même un phénomène.

Chapitre deuxième
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Petite aux yeux brun clair, les cheveux châtains et fins, bien mise de sa personne et un brin originale, cette femme avait un regard, selon une miniature parvenue jusqu'à nous, qui laisse à penser qu'elle aurait été telle de la cire entre les mains d'un homme.

Chapitre deuxième
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Oui, Maria occupa désormais la place de maman, qui était retournée auprès de Jésus. Ce fut elle qui apprit à Branwell à joindre les mains et à dire ses prières. elle également qui prit en charge Elizabeth et Charlotte, et, à sa façon discrète mais effective, elle se révéla bientôt comme la plus forte personnalité du presbytère.

Chapitre deuxième
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Lorsqu'une mère agonise pendant si longtemps, que son entourage parle à voix basse, que l'on recommande aux enfants de ne pas faire de bruit, de descendre les escaliers sur la pointe des pieds, cette mère qu'on ne voit jamais n'est plus un être de chair et de sang, mais un personnage mythique.

Chapitre deuxième
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Oui, maman était auprès de Jésus. Jésus l'avait appelée à lui. Elle avait tant souffert et Jésus était si bon que cela était certainement mieux ainsi.

Chapitre deuxième
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(...), mais j'ai la langue plus acérée que vous toutes et quelque chose que vous ne possédez pas.

Chapitre deuxième
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A dire vrai, nul ne souciait plus de lui, il n'intéressait personne. Et lui qui avait fabriqué de toutes pièces sa propre légende gisait mourant sur son lit, mortellement las dans ses mensonges, de ses subterfuges et des ses fantasmes. c'est pourquoi, lorsque le vendredi soir, l'angoisse qui l'étreignait se dissipa subitement, et que cette paix inespérée continua de l'habiter le lendemain puis la nuit suivante, que pour la première fois depuis des mois, des années même, il ne connut plus l'horreur, l'épouvante et le désespoir, il se crut pardonné et au seuil d'une vie nouvelle.

Chapitre premier
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...le temps ne signifie rien pour celui qui n'a plus ni appétit ni goût de vivre.

Chapitre premier
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Il mourut un dimanche matin, le 24 septembre 1848. Il avait trente et un ans. Il s'éteignit dans la chambre qu'il avait si longtemps partagée avec son père et où, enfant, s'éveillant dans la nuit, il voyait briller la lune à travers les fenêtres dépourvues de rideaux tandis que son père , à genoux, priait. Cette chambre, depuis de trop nombreux mois, était à la fois pour lui un refuge et une prison. refuge contre les regards accusateurs ou indifférents; refuge contre ce père qui détournait les yeux afin que son fils n'y pût lire l'amère déception que masquait mal un constant dévouement.

Chapitre premier
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Mr. Bronte, leur père, écrivant à Mrs. Gaskell après la parution de la biographie de sa fille Charlotte, lui dit : "Le portrait que vous faites de mon brillant et malheureux fils est un véritable chef-d'oeuvre." Pas plus que Mrs. Gaskell il ne comprit que ce "brillant" n'existait, pour un grande part, que dans son imagination, dans la fierté d'un père veuf et solitaire devant l'étonnante précocité et la charmante vivacité d'un enfant dont le soi-disant génie ne dépassa pas l'adolescence; dont le malheur fut causé, non tant par la lamentable histoire d'amour que Mrs. Gaskell se délecte visiblement à dépeindre, mais bien plutôt par son incapacité de distinguer la vérité de la fiction, la réalité de la fantasmagorie, et qui rata sa vie parce que la vie ne rassemblait en rien à son "monde infernal".

Préface
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