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Critique de umezzu


J'ai reçu ce livre après que la lectrice précédente l'eut trouvé faible et bien long. Loin en tous cas de l'Ile des chasseurs d'oiseaux… Alors évidemment, j'ai abordé cette lecture assez circonspect.
Au final, je ne partage pas tout à fait cette vision du dernier Peter May.

Pour un roman de cette taille (400 pages), le scénario est des plus simples. Niamh Macfarlane, jeune femme écossaise originaire de l'île de Lewis, séjourne à Paris avec son mari Ruairidh. Tous deux sont originaires de la même île et ont créé une entreprise qui produit un tweed particulier, apprécié des designers de la mode. Mais une certaine tension existe entre eux depuis peu. Ruairidh quitte leur hôtel avec une jeune créatrice russe. Alertée par un mail malveillant, Niamh se précipite... pour assister place de la République à l'explosion du véhicule qui emmenait son mari. Que s'est-il passé ? Qui était visé ? Est-ce une vengeance personnelle ? L'acte fou d'un concurrent ? Une conséquence de leur passé dans les îles ?
En ramenant le corps de Ruairidh dans leur pays d'origine, Niamh revit leur rencontre, leur évolution en tant qu'adulte et ressent de nouveau tout le poids des traditions et des oppositions familiales entre îliens.

Certes, May s'étend – beaucoup – sur les relations entre les personnages, relations sexuelles incluses. Certes, Lewis n'est plus un lieu inconnu pour le lecteur qui a apprécié la trilogie de May sur les îles Hébrides. Certes, ce roman aurait gagné à perdre au moins une centaine de pages, pas franchement utiles à l'intrigue.
Pour autant, ce « gentil » polar se lit assez facilement. Les descriptions apportées par May de la lande, des falaises, de la mer, et la petite communauté îlienne restent l'occasion d'un beau voyage. le style de l'auteur le conduit encore une fois à faire un final très cinématographique (heureusement pas trop long). Bref, même si on est incontestablement en dessous de l'Ile des chasseurs d'oiseaux et de ses deux suites, ce livre reste acceptable, dans la catégorie polar de détente, mais sans grand suspense.
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