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Critique de LISAINES
Niamh est mariée à Ruairidh et vivent en Ecosse dans une maison perdue au pied d'une falaise. Pour les besoins de leur entreprise de tissus (Ranish Tweed), ils se trouvent à Paris. Niamh s'interroge sur la fidélité de son mari. Elle le soupçonne de le tromper avec sa collaboratrice Irina. Ruairidh ne semble pas disposé à subir une scène de jalousie et à répondre aux questions de sa femme ; il va rejoindre Irina et ...leur voiture explose. Niamh voit et entend cette explosion.
Explosion de la voiture et en même temps explosion de sa vie... sans Ruairidh. Une enquête débute...Ah oui ? Non ce livre est surtout l'occasion de plonger dans la tristesse, l'état de désarroi de Niamh : comment vivre sans son amour ? Elle se remémore son passé, sa jeunesse, sa première rencontre avec Ruairih, ses désillusions amoureuses, le drame familial, les difficultés d'imposer son choix à sa famille, leur vie....
Bref, ce livre est loin d'être un roman policier selon moi, même s'il appartient à la collection Babel noir. Il y a certes une enquête mais en filigrane ; l'important ne se trouve pas dans l'enquête qui occupe peu de place dans ce livre de 452 pages. Seule la fin est palpitante mais ressemble à un scénario de film américain.
Il y a des choses à redire sur l'intrigue, le choix de l'assassin, les airs de romance quant au récit de cet amour. Et pourtant j'ai apprécié ce roman. Ce qui m'a plu et a effacé les quelques critiques que j'ai pu formuler, c'est avant tout les descriptions profondes et extraordinaires de l'Ecosse, l'ambiance, le climat, les embruns, les paysages. Nous sommes directement téléportés en Ecosse. Quel bonheur ! le point fort de Peter May est la description de sa chère Ecosse. Autre point fort de ce roman est l'introspection de Niamh, son regard sur son passé. Cette finesse psychologique colle moins avec des personnages stéréotypés et une fin si peu crédible.
En conclusion, si vous souhaitez suivre une véritable enquête, ce n'est pas ce que vous trouverez ou si partiellement. Si vous aimez cet auteur, foncez. Car je le répète, malgré ces remarques, j'ai adoré lire ce roman.
Explosion de la voiture et en même temps explosion de sa vie... sans Ruairidh. Une enquête débute...Ah oui ? Non ce livre est surtout l'occasion de plonger dans la tristesse, l'état de désarroi de Niamh : comment vivre sans son amour ? Elle se remémore son passé, sa jeunesse, sa première rencontre avec Ruairih, ses désillusions amoureuses, le drame familial, les difficultés d'imposer son choix à sa famille, leur vie....
Bref, ce livre est loin d'être un roman policier selon moi, même s'il appartient à la collection Babel noir. Il y a certes une enquête mais en filigrane ; l'important ne se trouve pas dans l'enquête qui occupe peu de place dans ce livre de 452 pages. Seule la fin est palpitante mais ressemble à un scénario de film américain.
Il y a des choses à redire sur l'intrigue, le choix de l'assassin, les airs de romance quant au récit de cet amour. Et pourtant j'ai apprécié ce roman. Ce qui m'a plu et a effacé les quelques critiques que j'ai pu formuler, c'est avant tout les descriptions profondes et extraordinaires de l'Ecosse, l'ambiance, le climat, les embruns, les paysages. Nous sommes directement téléportés en Ecosse. Quel bonheur ! le point fort de Peter May est la description de sa chère Ecosse. Autre point fort de ce roman est l'introspection de Niamh, son regard sur son passé. Cette finesse psychologique colle moins avec des personnages stéréotypés et une fin si peu crédible.
En conclusion, si vous souhaitez suivre une véritable enquête, ce n'est pas ce que vous trouverez ou si partiellement. Si vous aimez cet auteur, foncez. Car je le répète, malgré ces remarques, j'ai adoré lire ce roman.
