AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bambidine


Quelques longueurs en début de roman, juste le temps que l'histoire se mette en place. Mais la rencontre explosive entre Parker et Angie apporte instantanément une bonne dynamique au récit.

On rencontre Parker, un jeune patron d'entreprise, qui accepte un défi lancé par ses frères et soeurs sur un coup de tête. Ce défi ? Ne pas avoir de rapports sexuels pendant 90 jours. Chose qu'il va rapidement regretter lorsqu'il rencontre sa future employée car elle l'attire autant qu'elle l'agace. Privé de son exutoire, il n'a aucun moyen de relâcher la pression... sauf s'il abandonne.

J'avoue que je n'ai pas tout de suite apprécié le personnage de Parker. Ce dernier entretient une relation ambiguë avec son ex petite amie et ce point m'a vraiment gêné dans un premier temps. Mon point de vue sur lui a ensuite évolué au fil des pages et je l'ai adoré !
Il s'est forgé un sale caractère suite à un passé douloureux et se montre têtu et arrogant, mais paradoxalement aussi très affectueux avec sa famille.

Angie entre dans son monde à la manière d'une tornade et vient chambouler sa petite vie bien rangée. Elle a hérité du même tempérament que son patron et est bien décidée à ne pas se laisser marcher sur les pieds face au comportement exécrable de ce dernier. À l'instar de Parker, son personnage m'a également plu. Elle est déterminée dans tout ce qu'elle entreprend et une des choses que j'ai préféré chez elle ! Mais son côté excessif et le fait qu'elle pousse le jeune homme dans ses retranchements m'a parfois refroidi – rien de bien grave cependant.

Toutefois, j'ai énormément apprécié la relation amour-haine qu'ils entretiennent. D'abord ennemis, ils apprendront ensuite à se connaître avant de devenir amants. L'auteure a pris le temps d'élaborer les personnages et leur rapprochement est donc construit sans précipitation au fil des pages. La seule chose que je pourrais reprocher est le lien professionnel qui n'est pas toujours proprement défini entre eux :  par exemple, le fait qu'Angie soit très familière avec son patron – bien que ce dernier n'est pas en reste – et se permette même de l'insulter est invraisemblable au vu de sa position ! Néanmoins en faisant abstraction de ce point, j'ai passé un excellent moment en leur compagnie.

Outre ces deux-là, nous faisons également la connaissance des parents et de la fratrie de Parker. La famille Doretta est amusante et attachante, quoi que parfois encombrante ! Mais ils sont aussi et surtout particulièrement soudés et protecteurs envers Parker. Petit coup de coeur pour Caldie !

Enfin, la plume d'Emilie May est fluide et rafraîchissante. Malgré un sujet sensible abordé, la lecture reste légère et drôle grâce aux joutes verbales de son duo énergique.

Relèverez-vous le défi d'entrer dans la vie tourmentée de Parker et Angie ?
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}