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Critique de Wyoming


Ce polar efficace construit autour d'une épidémie imaginaire de grippe avaiaire qui décime la population londonienne confrontée aux affres du confinement, aux destructions et pillages divers, seuls quelques privilégiés non contaminés étant à l'abris ur l'Ile aux chiens, se déroule en moins de 24 heures, avec un suspense soigné, des rebondissements et un dénouement plutôt ouvert.

L'enquêteur, MacNeil est donc très vite confronté à l'horreur à partir de la découverte d'un sac d'ossements qui vont mener scientifiques et policiers vers la recherche de leur origine qui ne peut être que liée à l'épidémie qui sévit sur la capitale anglaise.

Peter May a inséré un peu de mélo avec des amours contrariées, qu'elles soient hétérosexuelles ou homosexuelles, des visions apocalyptiques de ce qu'est devenue Londres au fil des jours, des données médicales intéressantes et même des informations précises sur le London Eye, attraction du troisième millénaire londonien, où il situe la scène finale.

L'enquête de MacNeil revêt les invraisemblances et les facilités acceptables quand la tension monte suffisamment fort pour que le lecteur reste concentré sur l'action qui ne tarit jamais. Les morts aussi se succèdent, pas seulement ceux victimes de la pandémie, mais bien d'autres, gentils ou méchants, liquidés en trois mots et, souvent trois trous au milieu du thorax.

J'ai trouvé l'intrigue assez originale, le style de Peter May allant à l'essentiel, certains personnages ne manquant pas d'un humour qui ne tombe pas à plat malgré le drame vécu tant par l'enquêteur que ses partenaires et l'ensemble de la population. L'ambiance d'une épidémie non maîtrisée et ses conséquences atroces ajoute à la tonalité morbide de cette enquête et donne un polar que j'ai trouvé réussi, sans atteindre bien sûr le niveau de la célèbre trilogie écossaise du même auteur.
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