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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ca commence comme une agréable chronique familiale des années 50 aux Etats Unis. Et l'air de rien, ça dérape tellement qu'on reste un peu sidéré de ne pas avoir vu le coup partir...

En rupture conjugale avec le père de famille, la mère prend la route des vacances en entassant son petit monde dans la voiture, sans oublier Mary la bonne, noire, dévouée, efficace, bien "à sa place". Il suffira d'un mauvais endroit au mauvais moment, et la famille idéale se brisera.

Dans une fratrie de quatre enfants, Jubie,13 ans observe avec acuité et raconte la vie de ses proches durant un périple vers les Etats ségrégationnistes du sud du pays. le racisme ordinaire est décrit avec précision, dans les petites choses et actes du quotidien, dressant un tableau factuel et glaçant de deux sociétés qui se côtoient sans le mêler.
En mettant en avant les propos des enfants, leurs questionnements concernant la différence de traitement entre noirs et blancs, le récit démontre combien l'éducation donnée par les parents est un frein et combien difficile est la projection dans de nouvelles mentalités.

Un livre à l'écriture sans effet mais agréable à lire, bien qu'il aborde des thèmes maintes fois utilisés.
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L'auteur nous relate le destin tragique d'une famille américaine en 1954, où la ségrégation raciale faisait rage. J'ai beaucoup aimé ce roman-fleuve sur le parcours initiatique d'une jeune fille vers l'âge adulte après la perte d'un être cher.
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C'est au hasard d'une promenade en librairie que j'ai acquis ce roman. La quatrième de couverture m'avait intriguée, intéressée. J'avais seulement la crainte qu'il soit trop dure à encaisser. Ce ne fut pas le cas. L'auteure épargne son lecteur. Elle ne lui impose pas d'images qui pourraient le choquer, le « traumatiser ». Elle raconte le racisme, la ségrégation sans entrer dans le détail des horreurs infligées aux personnes dites de couleur. Elle écrit les humiliations subies au quotidien et décrit, plus que tout, la vie misérable d'une famille blanche telle qu'érigée en modèle aux Etats-Unis dans les années 50-60. Au coeur du récit: elle. Elle est triste à voir. Elle dégoûte, elle horripile. Elle donne envie de vomir parce qu'elle est lâche, méprisable; parce qu'elle affirme sa supériorité sur le dos de gens qu'elle tient en infériorité; parce qu'elle ne sait pas être, exister sans cette exaltation qui vient de l'affirmation de la suprématie érigée en modèle de société. Elle, la fameuse famille « blanche » modèle, est la honte de l'humanité parce qu'elle commet des crimes en toute impunité et/ou se tait quand il faut crier, hurler pour sauver l'opprimé. Je n'ai éprouvé, à l'égard de la famille racontée, aucune sympathie, que de l'animosité. Je n'ai pas apprécié ce qu'ils étaient, représentaient. Ils sont les personnages de leur temps qui me font me demander ce que moi j'aurais été: une contestataire du système ou un mouton comme les autres incapables d'émancipation?
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Les larmes noires de Mary Luther, de Anna Jean Mayhew 📚

Une relique de ma PAL 🤭

Ce livre, c'est l'histoire de la famille Watts, famille nombreuse de 4 enfants, vivant en Caroline du Nord. En 1954, Jubie Watts, la deuxième, a 13 ans. Sa mère décide de partir en vacances en Floride pour aller voir son frère. Elle emmène Jubie, ses soeurs et son petit frère et pour l'aider, elle emmène également avec eux, sa bonne noire, Mary Luther. Son mari ne sera pas du voyage pour le plus grand bonheur de Jubie. On comprend vite que c'est un homme violent, méchant, qui boit beaucoup et qui est infidèle. le couple de ses parents bat sévèrement de l'aile. Mais les vacances qui devraient être reposantes et joyeuses ne se passent pas comme prévu : Jubie est témoin de toutes les injustices et violences dont Mary fait l'objet en tant que femme noire dans un sud ségrégationniste.

Ce roman est une petite déception pour moi. Je suis restée hermétique à l'histoire. Celle-ci est assez originale car elle aborde la ségrégation sous les yeux d'une petite fille de 13 ans, ce qu'on voit assez peu, excepté dans l'excellent Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Mais pour moi, les deux histoires restent assez éloignées.

Le rythme est assez lent. La première partie est longue : on alterne entre chapitres au présent en 1954 et chapitres reprenant des moments importants antérieurs de la vie de Jubie. L'objectif étant, à mon sens, qu'on comprenne que cette famille blanche bien sous tout rapports a quand même quelques secrets à dissimuler. Cette alternance de chapitres est également utilisée pour qu'on s'attache aux personnages. Or, ça n'a pas été le cas. Je ne me suis pas attachée à la narratrice, Jubie, que j'ai trouvé sans saveurs, ni à ses frères et soeurs, et encore moins à ses parents. de plus, le roman tourne autour de Mary Luther, la bonne, mais son personnage reste secondaire et c'est bien dommage !

Et pour finir, je suis totalement restée sur ma fin, qui à mon sens, n'en est pas une. J'aurais aimé une fin qui clôt définitivement le récite, or, ce n'est pas le cas.

Les larmes noires de Mary Luther est un roman sur la ségrégation raciale qui manque d'émotions et de profondeur à mon goût, avec une fin non aboutie et décevante.
Lien : https://youtu.be/Q7zRewVGKFE
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Un peu déçue par cette lecture qui peine à démarrer...Il faut attendre le 21e chapitre pour se plonger pleinement dans le récit. Sympathique, bien écrit, émouvant (à la fin) mais je ne peux me détacher du célébrissime roman d'Harper Lee. le personnage de Mary est effacé par celui de la mère tourmentée entre son mari et son amant. La narratrice, une petite fille (tiens tiens comme c'est étrange, ça me rappelle un roman...) observe et constate les humiliations portées à l'encontre de la communauté noire mais sans plus. Elle n'a pas de caractère et ne se rebelle pas contrairement à l'autre narratrice d'un roman que je connais bien...!! Sans doute que l'auteur y a dépeint avec réalisme une société américaine engluée dans sa petite bourgeoisie mais cela me semblait pourtant très cliché ou alors déjà lu.
Néanmoins cela reste un bon moment de lecture (à commencer à partir du 21e chapitre ; )
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C'est l'histoire d'une famille américaine dans les années 50. C'est une adolescente qui raconte sa vie dans ces années- là. Comme famille aisée, ils avaient une bonne noire. C'est assez choquant ! Les noirs ne pouvaient pas se baigner dans la mer, dans les piscines, ne pouvaient pas dormir dans les hôtels, avaient une place au fond du bus, et des toilettes pour les nègres ! Mais cette jeune fille adore sa maman et se rend compte de toutes ces injustices. H.S.
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C'est l'histoire d'une famille américaine dans les années 50. C'est une adolescente qui raconte sa vie dans ces années- là. Comme famille aisée, ils avaient une bonne noire. C'est assez choquant ! Les noirs ne pouvaient pas se baigner dans la mer, dans les piscines, ne pouvaient pas dormir dans les hôtels, avaient une place au fond du bus, et des toilettes pour les nègres ! Mais cette jeune fille adore sa maman et se rend compte de toutes ces injustices. H.S.
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Agréable à lire mais ne vaut pas "la couleur des sentiments"
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