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Citations sur La coureuse (13)

Bien sûr, l’amour n’est pas obligatoire. Il y a d’autres drogues sur le marché. Mais je n’en connais pas de meilleure.
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Parfois je me prends à rêver d’un complot des mâles, d’une internationale secrète où se décide le dumping esthétique. Oui, peut-être que les hommes s’interdisent mutuellement toute forme de tuning corporel afin que chacun ait ses chances dans la paresse la plus crasse. Peut-être qu’ils maintiennent sciemment le niveau au plus bas pendant que les femmes se maintiennent au plus haut : gagner une demi-heure par jour pour ses loisirs, et pécho quand même à la fin, bien joué les gars.
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Alors voilà. Pour la millième fois je me retrouve à raconter à un homme l’histoire du prince charmant. Ce ne sont pas les femmes qui veulent des contes de fées. Ce sont les hommes. Ils ont besoin de sentiments pour coucher, mais pas les leurs, parce que la vulnérabilité fait mal, alors ils exigent l’amour des femmes comme un laissez-passer.
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J’observe le territoire comme on fait l’inventaire, je me prépare à la conquête. Si je réussis mon enchaînement, ce ne sera pas seulement un corps que j’accrocherai à mon tableau de chasse mais aussi des murs, un canapé, des assiettes, un pommeau de douche, des mètres carrés. Je suis venue pour confirmer une intuition – et des ambitions. Mes objectifs s’envolent : une âme se dompte au début seulement par les sentiments, ensuite c’est une question de géographie, d’avancée des domaines d’influence. Un jour je rencontrerai la famille de Morten, et sa famille m’aimera. Un jour je laverai les draps, je remplirai le frigo, je poserai mon empreinte, peut-être quelques photos encadrées dans le salon.

Du moins c’est le plan. Mais me connaissant, je vais renverser du vin rouge sur son laptop.
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Une midinette à la sauce pseudo sexuello-libertaire, cette trentenaire inflige ses affres amoureuses, étalées, étirées à l'écoeurement de descriptions exhibitionnistes et masturbatoires confondues, au lecteur qui lui aussi, en reste confondu. Que dire du style ? Il n'y en a pas. L'histoire : racoleuse. Le questionnement sociologique ? Absent.
L'auteure force le trait d'un témoignage libératoire et contemporain, celui-d'une femme qui revisiterait les rapports homme/femme et s'inscrirait dans une construction intime, précurseuse et novatrice ouvrant sur une nouvelle ère amoureuse et sensuelle.Las, la tentative alléchante devient trés vite indigeste. On subit un dégueuli outrancier des fantasmes pesonnels de la narratrice, l'étalage sexuel sans la pensée novatrice. L'auteure tourne autour de ses obsessions comme le chien tourne autour du lampadaire sur lequel il va pisser : toujours dans l'attente d'un homme à jouir, gadget interchangeable qui s'inscrit dans une concurrence déloyale avec les sextoys. L'introspection orgasmique dure 296 pages d'un ennui incommensurable.
A n'en pas douter, ce livre apportera à notre auteure un éclairage médiatique inespéré pour son blog, et des retombées financières bien méritées. Le cul, même sans le don, ça fait toujours recette.
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Les histoires d’amour ne se terminent pas mal. Elles se terminent. Je peut être heureuse comme ça. Je n’ai pas vraiment le choix.
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Je ne balance pas cette relation avec Alexander aux orties: je la mets sous verre. Dans mon musée personnel. Certaines pièces sont scellées, d’autres glorieuses, des corps y prennent la poussière. J’aime plutôt bien ce musée. Il n’y a pas de honte à terminer dans ma galerie taxidermique – la foire aux ex.
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Dans ma réalité, ça ne se passe pas comme ça. Les mecs sympas qui passent dans ma rue, ils peuvent crever. Cet endoctrinement ne m’énerve même plus, j'y oppose la même résistance silencieuse que toutes les femmes : non je ne coucherai pas, non merci je ne veux pas ton numéro de téléphone. Remarquez comme on est polies, on dit "non, merci", on ne dit pas "non, ta gueule".
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Ses mains sur mes hanches m'ont amollie et rendue kitsch. Je pourrais écrire des chansons de Pascal Obispo.
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Allez encore un peu de rouge sur mes lèvres. Une femme n’est jamais assez rouge.
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