Un conseil : attendez l'été et ses belles journées ensoleillées et les arbres en feuilles bien vertes pour lire ce livre.
Je l'ai commencé alors que le temps était maussade et frais et l'ambiance collait parfaitement. C'était intense.
Quel style magnifique !
Des actions qui se suivent, "et... et...et...", peu de virgules, des phrases ou très courtes ou à rallonge. Pas de fioriture. Dans un monde où tout est gris, où les arbres, l'herbe, les fleurs, les gens... tout est mort, l'important, l'essentiel est dans l'action.
Le père s'autorise de temps en temps des interrogations sur Dieu, sur le pourquoi, le comment. le style est alors plus étoffé mais guère plus joyeux.
Il faut avancer, sur
la route, chercher à manger dans ce qu'il reste d'avant. Il faut trouver un endroit sûr pour dormir, se méfier de tout et de tous. Quand l'avenir se résume à l'instant présent. Quand le passé, sa lumière, sa beauté hante les rêves.
Ainsi vont le père et son fils, dont les prénoms sont tus. Ils n'en ont plus, ils ne sont plus que des ombres en sursis.
Magnifique
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