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Critique de Ziliz


Ziliz
07 novembre 2017
Panique à Ridgedale, petite ville universitaire du New Jersey : un bébé est retrouvé mort sur le campus, des gamins de l'école maternelle pètent les plombs, des jeunes filles ne savent plus où elles en sont.
Trois mères plus ou moins impliquées dans ces histoires se confient, se jalousent et se balancent des vacheries tour à tour. Ah, les rivalités féminines ! Maman au foyer parfaite vs 'mauvaise' mère qui privilégie sa carrière ou sa sexualité au détriment de ses enfants ; mère surprotectrice tendance castratrice vs maman cool ou complètement irresponsable.
Et les hommes, dans tout ça ? Ils bossent, à la fac, dans la police. Ils essaient de calmer ces hystériques de bonnes femmes, mais certains n'ont pas l'air bien nets dans l'affaire...

Un roman qui ressemble beaucoup à ceux de Liane Moriarty par les thématiques abordées : des femmes dans la tourmente de leur vie de famille, de couple ; leurs problèmes liés à l'éducation et à l'adolescence ; leurs 'amitiés' et les sentiments ambivalents qui vont avec. Mais le ton est moins caustique, moins pertinent, moins drôle que chez la talentueuse auteur australienne.
Deux sujets intéressants en prime : l'omerta au sein des campus américains, et l'intervention - aux conséquences parfois désastreuses - des médias dans la résolution d'affaires criminelles.

Le côté polar est plus présent ici que chez Moriarty - hélas, ce n'est pas ce que K. McCreight réussit le mieux. Elle nous perd (à escient, comme un prestidigitateur qui veut détourner l'attention ?) avec des noms et prénoms qui se ressemblent trop, il faut un certain temps pour savoir à qui on a affaire entre Stella, Ella, Jenna, Rhea, Barbara, par exemple, ou Sanderson et Mendelson - il n'en faut pas plus pour m'embrouiller.

Le dénouement est tiré par les cheveux, même si on a vu pas mal de choses arriver.

Agréable à lire, mais bof, finalement.
De cette auteur, j'avais beaucoup aimé en revanche 'Amelia', plus subtil. Ou plus proche de mes préoccupations ?
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