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Critique de Isacom


"Elle ne parvenait pas à comprendre comment un dialecte local qui possédait quarante synonymes du mot "saoul" n'offrait pas une telle richesse de vocabulaire pour décrire les différents types et textures de pluie. Peut-être que tout le monde était trop bourré pour s'en rendre compte."
Goooooood morning Scotland !
On est en 1944 dans les Western Highlands, et deux potes enterrent de mystérieuses caisses dans la tourbière.
Lorsqu'en 2018 la fosse est ouverte, sous l'une des caisses on trouve… un cadavre ; rudement bien conservé, d'ailleurs. La tourbe a, à cet égard, des propriétés fascinantes (cherchez "Homme des tourbières" sur Wikipedia) : le cadavre pourrait même théoriquement remonter au Néolithique.
Sauf qu'il porte des Nike.
Bon, l'enquête policière est intéressante, mais bien mince. Il a fallu beaucoup délayer pour parvenir à un roman de plus de 500 pages.
Et délayer dans quoi, me direz-vous ? Eh bien, dans la description des personnalités captivantes de l'équipe policière...
...si on trouve captivante la description minutieuse de leurs vêtements, du contenu de leurs sandwiches ou de leurs marques préférées de gin.
Ah, il y a les Highlands bien sûr.
Mais pour apporter du cachet au récit, il m'a manqué l'odeur de la mer, la saveur du vent, les couleurs de la bruyère… la touche de poésie qui aurait restitué un peu de la beauté des paysages écossais. Non, vraiment, l'écriture de Val McDermid m'a semblé trop plate pour rendre hommage à sa région d'origine.

Bonne traduction de Perrine Chambon malgré quelques menues fautes.

Challenge Solidaire 2023
Challenge ABC 2023-2024
LC thématique novembre 2023 : "Videz vos PAL"
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