J'ai peur de la mort. On dirait un animal, une sale bête sournoise qui court à mes trousses depuis ma naissance.
Il n'y a pas de crimes sur la Lune, pas de vols, pas de meurtres. Rien que des contrats et des négociations.
S'il y a une chose qui fait descendre les gens dans la rue, c'est bien le prix du pain.
Il fallait de l’agressivité pour survivre, sur la Lune. Elle essayait de vous tuer de toutes les manières possibles : par la force, la ruse, la séduction.
La puissance et la magie de l'argent ne sont pas dans ce qu'il vous permet de posséder, mais dans ce qu'il vous permet d’être. L'argent est la liberté.
La capacité d’agir sur son destin est un conte de fées réconfortant. La vie est une série de portes qui ne s’ouvrent que dans un sens. On ne peut jamais faire demi-tour
Les gens disent que la Lune est dure : non, ce sont les gens qui sont durs. Ce sont toujours les gens.
On survit en choisissant ce qu’on ne veut ni voir ni entendre.
On a toujours cru que l’apocalypse des robots prendrait la forme de flottes de drones tueurs, de mechas de guerre gros comme des pâtés de maisons et de terminators aux yeux rouges. Pas d’une rangée de caisses enregistreuses automatiques à l’Extra ou à la station Alco du coin, pas de la banque en ligne, des taxis automatiques,...
Il n’y a pas de lois sur la Lune, rien que le consensus, et le consensus proscrit les armes à projectiles. Les balles sont incompatibles avec les environnements pressurisés et les mécanismes complexes. Couteaux, gourdins, garrots, machines subtiles et poisons lents, petits assassins biologiques comme les affectionnent les Asamoah : tels sont les instruments de la violence. Les conflits sont modestes et se livrent nez à nez.