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Critique de florencem


Si l'on m'avait dit au tout début de ma lecture de Blackwater que je noterais un tome de la sorte, je pense que je n'aurais cru personne. Je ne sais pas si c'est le fait de la disparition d'un personnage, ou bien que j'ai fini par m'attacher aux membres de cette famille si particulière, mais La guerre a su me charmer du début à la fin. Et c'est une bonne chose car je suis bien décidée à finir la saga. Il serait dommage de s'arrêter en si bon chemin, de toute façon.

Un petit bon dans le temps également dans ce tome quatre. Là encore j'ai trouvé que c'était une bonne idée de l'auteur car cela nous permet de mieux appréhender les répercussions du décès survenu dans La maison. Et elles sont nombreuses. Ce sont d'ailleurs surtout les femmes qui reflètent ces changements. Il y a un épanouissement, des prises de conscience, une liberté qui fait que même la lecture est moins pesante. C'est assez incroyable à dire mais les personnages sont heureux. Et clairement cela a changé ma relation avec la saga, mais je ne peux aussi m'empêcher de penser qu'un seul être, un seul, avait rendu toute cette famille et leurs employés malheureux par des manigances et une jalousie maladive. Une vie à terroriser ses proches... à les rendre malheureux... Une vie pitoyable, et non je ne plaindrais jamais cette personne d'avoir eu la fin qu'elle a eu. Et maintenant, malgré la récession et la guerre, nous pouvons voir tout le potentiel de Caskey, tout l'amour de cette famille et aussi toute cette ouverture d'esprit qu'ils ont.

Je vous l'avoue, j'ai été bluffée de voir la résilience, l'acceptation, le soutien dont ils font preuve durant tout le roman. L'époque ne s'y prête pas, l'Amérique non plus d'ailleurs, et pourtant... Ils sont assez incroyables. Grace est celle, d'ailleurs, qui m'a le plus surprise. Son retour est une bouffée d'oxygène pour toute la famille. Elle les secoue, permettant ainsi de consolider un peu plus les liens. Et on voit très rapidement les changements positifs : le clan se resserre, les coeurs s'ouvrent, des initiatives sont prises. Et cela fait du bien. Quand on voit ce que chacun a vécu depuis le départ, je me dis qu'enfin, ils voient un peu le bout du tunnel, et par la même occasion, ils en deviennent tous plus sympathiques. Ce qui me manquait, je pense, au début.

L'histoire prend aussi une place importante avec beaucoup de bouleversements : Récession, crash boursier, Seconde Guerre mondiale. Bien que les Caskey ne soient pas beaucoup impactés, ou disons beaucoup moins que les autres, on voit tout de même que la famille traverse les époques en s'adaptant. Mais surtout, ils innovent, ils sont même très modernes par certains côtés. C'est une famille qui a des ressources et qui ne rechigne pas à la tâche. On les voit aussi beaucoup plus altruistes. Non clairement, même les temps sombres de cette époque ne les abattent pas.

Autre point positif, grâce à Frances, nous commençons doucement à entrevoir les mystères qui tournent autour d'Elinor et de ses origines. Rien de très spectaculaire, mais le fait d'avoir quelques informations est très satisfaisant. La partie fantastique n'est pas laissé de côté et elle donne toujours ce petit extra qui fait la différence.

Un tome quatre surprenant, qui marque un grand tournant pour la famille. Lucille et Grace resteront clairement les deux personnages qui sortent du lot dans La guerre et ceux pour mon plus grand plaisir. J'espère sincèrement que la suite de cette saga familiale saura me convaincre car je serai très déçue de ne pas retrouver le même entrain après cela.
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