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Critique de Aela


Un jeune professeur anglais débarque en Roumanie en remplacement d'un confrère et va rester quelques mois, juste avant la chute du régime de Ceaucescu, ce qui explique le titre "les cent derniers jours".
Il est guidé dans ses premiers pas à Bucarest par Léo, un trafiquant au marché noir qui lui fait découvrir toutes les astuces des marchés parallèles.
Le jeune professeur va rencontrer une jeune femme fille d'un haut dignitaire du régime en place.
C'est un roman très intéressant et à valeur historique.
On découvre vraiment la vie quotidienne particulièrement difficile des Roumains à l'époque: nourriture rare et rationnée, pas de contraception, une surveillance constante.
Les arcanes de la politique sont largement évoquées aussi, avec des anecdotes savoureuses comme la description des visites officielles de chefs d'Etat en Roumanie: les magasins sont mystérieusement approvisionnés juste avant le passage des voitures officielles et la nourriture est rapidement enlevée des étals juste après la visite!
La capitale est soumise à la mégalomanie du dictateur tristement célèbre: un quart de la ville est démoli en huit ans. Les édifices sont coûteux et inutiles.
Une belle évocation de la Roumanie de l'ère communiste et aussi de la vie quotidienne derrière le rideau de fer dans les années 80.
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