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Critique de gonewiththegreen


La vie n'est plus aussi trépidante pour Augustus et Call, ancien Texas Ranger , qui ont troqué la chasse aux comanches contre l'élevage , dans une ville minable sur le Rio Grande , Lonesome Dove. Il n'y a rien dans ce bouge. Enfin , presque rien . Lorena fait tourner la tête des cow boys, des pieds tendres et des autres. Pourtant, un retour inattendu va chambouler le quotidien de ce petit monde.

Waouh, quel livre , quelle fresque ! L'auteur prend son temps pour installer des personnages plus complexes que ne le laisse penser leur maniement du six coups. Derrière les cow boys se cachent des hommes, avec leurs vices, leur égoïsme mais aussi leur coeur.
En lisant ce livre tellement bien écrit , on a l'impression d'être dans une scène de film : la chaleur, la poussière, les chariots, le bétail, le saloon , le piano, la prostituée, les mexicains , les indiens.

Et pourtant, en 568 pages , il n'y a pas d'effusion de sang inutile. on est plongé dans la vie de ces hommes qui sont en train de vivre la transition vers un monde plus régulé, un monde "où les banquiers et les avocats vont prendre le dessus". On est en 1880 et si les plaines du Texas semblent encore s'en remettre à la loi du plus fort, l'incursion du roman plus à l'est ou dans les villes montre un monde qui change et appuie ce sentiment que nos héros sont les derniers d'un monde qui s'écroule.
Et les dialogues, on en parle ? C'est John Wayne qui les a écrits ? Les "Soit tu prends la pelle pour creuser le puits, soit je creuse ta tombe avec " fleurissent tout au long de l'oeuvre. Un régal !

L'histoire , lente mais sans temps mort, nous permet d'apprécier chaque moment, dans prendre plein les yeux et de se projeter dans une suite que la fin du roman annonce trépidante.
Un vrai coup de coeur, qui donne envie de dépoussiérer " la dernière séance".
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