Citations sur Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du rossignol (.. (15)
Je comprends. La vie est fragile et la mort vient sans prévenir. Mais aucune prière ne peut rien y changer.
Je comprends, la vie est fragile et la mort vient sans prévenir, mais aucune prière ne peut rien y changer.
Aimer les garçons, c'est une chose. Le mariage en est une autre.
On ne peut pas trahir les secrets qu'on ne connaît pas.
Je lui ai dit qu'on pouvait apprivoiser un renard, mais pas au point d'en faire un animal domestique.
Mon hypersensibilité ne s'émoussa pas. Bien au contraire.
Peu à peu, dans le brouhaha assourdissant qui se déversait en moi sans interruption, j'appris à choisir ce que je voulais entendre. J'appris aussi à ne plus écouter.
Un artiste peut dessiner dans toutes sortes d'endroits sans qu'on s'inquiète de ce qu'il peut entendre.
Il est grand. Il ne se cache pas. Les poissons devraient le fuir mais parce que le héron demeure immobile, ils finissent par l'oublier. C'est à ce moment-là qu'il frappe. Il n'y a pas plus rapide que lui. Il ne rate jamais sa proie.
J'aime quitter mon village pour courir dans la montagne. Surprendre le renard et le rossignol.
Les choses peuvent se penser mais ne se disent pas.