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Critique de Jelussa


Bien que j'aie lu la série romanesque de Lian Hearn il y a plusieurs années, je trouve cette adaptation fidèle à l'intrigue (et à mes souvenirs). Je n'ai eu aucune difficulté à retrouver les éléments de l'histoire, la situation étant clairement exposée dès le début.
Trois clans s'opposent, animés par une haine farouche. Un statut quo est en place depuis que deux jeunes filles sont retenues en otage chez leur ennemi respectif. En parallèle, Takeo, un jeune invisible (chrétien) est sauvé puis recueilli par l'héritier d'une des grandes familles. Ce dernier est menacé à plus d'un titre et lui-même attend patiemment l'heure de la vengeance. Ainsi plusieurs intrigues s'entremêlent peu à peu.
Pour cette plongée dans le Japon du XVIe siècle (quand bien même fictif) le choix du dessin et des couleurs est fort judicieux, très proche de l'art de l'estampe japonaise. J'aime particulièrement la page 6 et cette case tout en hauteur où apparaît la cascade ! Les jardins fleuris, les étangs avec notamment le héron, les maisons de thé, les scènes de rue sont de toute beauté ! Les scènes de combats en parallèle sont sanglantes, violentes et sombres mais tout aussi réussies.
Je regrette juste que le passage à propos du « silence du rossignol » soit si bref car il me semblait beaucoup plus long et intense dans le roman. C'est un élément clé de l'intrigue et qui plus est, le titre de ce premier tome. Deux pages et demi cela me paraît insuffisant quand bien même le dessin proposé est efficace.
Entre poésie, beauté des décors, cruauté des relations, haines ancestrales, c'est un très bel ouvrage que j'aurais à coeur de partager !
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