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Critique de Pachy


Le conflit en ex-Yougoslavie est la toile de fond de ces deux pièces de Fabrice Melquiot.

La première met l'accent sur l'amour qui peut exister entre un serbe et une musulmane. Lorko le serbe aime Elma, la musulmane. Lorko devient le traite et se retrouve enrôlé l'armée serbe. Mais il se refuse a tirer sur les frères d'Elma qu'il considère comme ses propres frères – « J'ai pas tué tes frères, aucun ». Alors il craque, il déserte et s'enfuit vers la liberté vers l'asile politique qu'en France on lui refuse. Il devient clandestin loin des siens à qui il ne cesse de penser.
Cette histoire rappelle une histoire vraie, que nous a d'ailleurs raconté avec toute sa poésie Savatore Adamo dans sa chanson de l'autre côté du pont, Bosko Ismic le serbe et Admira Ismic la musulmane tombés tous les deux sur le pont Vrbanja, eux qui fuyaient la bétise de la guerre pour s'aimer en terre de liberté et de tolérance.
On les retrouve dans Kids, la seconde pièce de ce recueil.

Le sujet traite de ces centaines d'enfants devenus subitement orphelins. Parque leurs parents sont morts ou parcequ'ils se sont enfuis en les oubliant. Melquiot nous invite dans errance, leur hargne, leur galère : la démerde pour vivre, bouffer et échapper aux snipers.
On y retrouve un couple de pré-ado : Bosko, le serbe et Admira la musulmane et un pont celui de Vrbanja.

De bien beaux textes
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