Je ne pensais pas réussir à trouver un écrit d'un auteur vanuatais, mais si, Les Petites Allées ont publié ce poème de Marcel Melthérorong !
Le poème est très joli, j'ai beaucoup aimé la langue, plusieurs allitérations rythment le texte, en font une psalmodie. La tristesse et la déconvenue semblent transpirer de chaque mot.
Par contre le texte est très court, j'aurais bien aimé en lire plus.
Petites choses à noter : le poème est édité en bilingue bichelamar/français et même si je ne comprends absolument pas la première, j'ai trouvé intéressant de pouvoir la lire et découvrir les intonations d'une nouvelle langue. Il faut également souligner que le livre est fait main !
P.s : le Vanuatu comprend environ quatre-vingts îles où on parle une centaine de langues !
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