Une petite nouvelle bien écrite. Melville nous fait vivre une silencieuse confrontation entre jeunesse et vieillesse dans une profession, l'ignorance et l'expérience, celle-ci, il fallait bien l'avoir pendant la traite négrière. Nous vivons des moments de trouble du capitaine Delano lorsqu'il franchit le pont du bateau San Dominick où il constate que les choses tournent mal, le capitaine Benito ne présente rien d'un chef en dehors sa mise bien chic, un lourd secret semble jaillir de partout. Il a un regard fin, peut-être un nez fin comme un chien, en tout cas, aucun détail ne lui échappe dans ce bateau. Il scrute chaque personnage, tous les faits et gestes et surtout l'air très malaisé du capitaine
Benito Cereno et toutes les faiblesses qui s'affichent pour un homme dit chef, il sent se fomenter quelque chose mais le propio lui risque de vivre une surprise...
Une petite détente!!!
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