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Critique de Carteroutiere



Le livre date un peu (1966) et son propos va au-delà de la libération du juif. Il peut s'appliquer pour toute minorité dans un pays. En schématisant, il s'agit d'un raisonnement en trois parties. Dans la première partie, l'auteur pose la question de la dissolution du corps étranger (le juif ou l'immigré) dans l'ensemble de population que ce soit par l'assimilation, le mariage, le changement de nom... Cette solution n'est pas parfaite, parce que cette intégration n'est jamais parfaite aux yeux de la majorité. Dans une 2ème partie, l'auteur pose la question de l'affirmation de soi que ce soit par le repli sur ses valeurs refuges, l'art, la littérature, la langue... Oui mais toutes ces dimensions sont tellement imbriquées dans la culture de a majorité qu'il est difficile de s'affirmer par ce biais. Soutine est-il un peintre d'art juif ou un juif qui fait de la peinture ? Dans la troisième partie, Albert Femme cherche une issue et la trouve dans l'existence d'un état nation (Israël) qui lui donne une légitimité. Tout au plus regrette-t-il que les juifs se soient installés dans une terre déjà occupée. Son rêve, qu'il reconnait dépassé, est que les Juifs auraient du s'installer dans une terre riche de resources et vide de population (l'Ouganda comme proposé par les Anglais).
J'ai été gêné aussi par le style de l'écrivain, un peu lent et trop complexe pour moi.
Au final, j'ai découvert Memmi. Son livre ne m'a pas emballé. Il me donne par contre l'envie de lire d'autres de ses ouvrages, où il est moins philosophe, mais plus authentique : la statue de sel, le portrait d'un colonisé...; où il parle de son enfance
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