Lire, c'est comme prendre de l'alcool ou de l'opium. Au même titre que ces substances, la lecture devrait être reconnue comme une addiction, et faire l'objet d'une nouvelle loi Evin.
A trop lire, et en particulier des livres d'Histoire, on se rend compte des avantages du passé et des inconvénients du présent, sans que la réciproque soit vraie ...
Ce n'est pas par hasard que Victor Hugo écrit :"Il y a des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques ont un harem."
https://www.mixcloud.com/Lesmotsdularge/les-mots-du-large-radio-larg-8920-sur-la-bande-fm-%C3%A9mission-45-20-bonnes-raisons-darr%C3%AAter-de-lire/
Comme si cela ne suffisait pas, l'on ne retient que 10% de ce que l'on lit, contre 30% de ce que l'on voit, 50% de ce que l'on voit et entend et 90% de ce que l'on fait.
A en croire Roland Barthes, tous les livres sont sexuels.Dans "Plaisir du texte", le sémiologue compare les livres à de séduisants corps de femmes.Lire est pour lui comme déshabiller une charmante créature.A mesure que l'on avance dans le livre, le texte-femme se dévêt, faisant monter la tension et donc l'attention.
C'est oublier que l'on peut avoir beaucoup de savoir sans avoir une once d'intelligence et vice versa.
Que lire rende fou, passe encore.Ce sont les fous qui auront leur place au paradis et, sur terre, la folie rend souvent heureux.
N'avez-vous jamais remarqué que les gens qui ont trop lu sont "complètement livres" ?Puisque la littérature coupe du monde et nous enferme dans un univers parallèle, il n'est pas étonnant qu'elle rende fou.Oui, fou, timbré, cinglé, dérangé,dément, insensé, détraqué, déséquilibré, piqué, sonné, tapé, marteau, maboul, zinzin, toc-toc, dingo ! Si avec ça vous ne comprenez pas, c'est que vous aussi vous avez trop lu.
A y regarder de près, la vie d'un grand lecteur n'est pas si différente de celle d'un malade en phase terminale : se lever, s'allonger(pour lire), déjeuner, s'étendre(pour lire), dîner, lire, se coucher.Les lecteurs sont des incurables.