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Citations sur Deuxième mi-temps (10)

les pauvres kinés sont débordés, à peu près autant que les infirmières à qui je tire mon chapeau. On les voyait cavaler d'un bout de l'étage à l'autre entre les malades que des cas lourds en "rea" et quand on les appelait elles arrivaient aussi vite que possibles et toujours aimables.Merci
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J’ai toujours considéré que l’argent n’était pas sale, ni le succès salissant. Du coup, non seulement je travaillais beaucoup et Mélissa ne m’avait pas constamment sur le dos, mais en plus je gagnais de l’argent et on passait une partie de notre temps à le dépenser. J’ai la chance de pouvoir me le permettre. Cet argent, je ne le vole pas, je le gagne avec mon travail. En France, on a un rapport dingue à l’argent.
Dès qu’il y a de l’argent, les gens considèrent que ça sent mauvais, à commencer par la réaction dans le milieu du foot et au-delà quand les Qataris ont racheté le PSG. Les pauvres sont gentils, les riches sont méchants, c’est comme une loi invariable dans la tête de la plupart des gens.
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En matière de don d’organes, les passe-droits n’existent pas. On est des numéros sur une liste en forme de palmarès et le destin tranche : un homme ou une femme a un accident de voiture ou je ne sais quel pépin de santé qui laisse ses organes intacts et son cœur en état de marche, alors qu’il ou elle est en état de mort cérébral. On « sonne » le receveur numéro « X », quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, parce qu’il est en urgence vitale et en bonne position sur la liste d’attente, et point final. Il n’y avait pas de Ménès qui tienne, cette nuit-là, à l’Agence de la biomédecine.
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Avoir une seconde chance de vivre, se sentir au fil des semaines qui suivent renaître et progresser petit à petit tous les jours, ça vous impose un devoir absolu : raconter. Raconter la descente aux enfers et la résurrection. Supplier aussi : si vous perdez un proche, ne refusez pas le prélèvement d’organes ! Faites ce cadeau de la vie. Transmettre aussi ce message à ceux qui sont encore dans l’attente : ayez confiance, n’ayez pas peur. Moi-même, qu’est-ce que j’ai douté ! Qu’est-ce que j’ai eu peur ! Et pourtant je suis là. Tellement heureux d’être là.
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dans la vie il faut se laisser faire, surtout quand vous n'y connaissez rie
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"Sans vous, c'est simple, je serais mort. Sans vous et surtout, avant tout, sans mon donneur anonyme, et sans sa famille. Je ne serai pas là sans sa générosité, son éthique, son geste d'amour
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Je ne suis pas le genre d’homme à aimer être à charge. Personne n’aime ça, mais je suis particulièrement autonome.
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Tout était bon de toute façon pour me faire payer le fait de faire de l’antenne, dans une presse écrite qui jalouse souvent la presse télé. On y gagne plus d’argent, une notoriété, un visage. J’entretenais des relations personnelles avec les gens, parce que j’aime ça, parce que, si jamais on me demandait de choisir, le milieu du foot est davantage mon milieu que celui de la presse. Les pressions des confrères s’accentuaient parce que je n’ai jamais caché que je parlais à Untel ou Untel. Le foot, ce n’est pas les services secrets. J’aime aller où je veux et parler à qui je veux. Je connaissais du monde et j’aimais ça. On me reprochait par exemple mon amitié avec Thierry Henry, Patrick Vira et Robert Pirès, titulaires en équipe de France quand je m’occupais d’Arsenal pour le journal.
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Quand on est malade et cloué sur le canapé, on a le temps de revisiter le passé. Ses erreurs. Ses souffrances. Et notamment cette malheureuse coïncidence de la mort de Jean-Paul, mon père, d’une cirrhose dégénérée en cancer. Au même âge que moi. Ce genre de hasard, quand vous êtes affaibli, ça vous jette juste un peu plus bas.
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J’ai réussi à travailler vingt-cinq ans à L’Équipe, avec des déjeuners, des dîners et des pots, sans boire. C’est rare et même très rare pour un journaliste sportif de la rubrique foot, pour qui les troisièmes mi-temps font partie du sport. En revanche, manger, oui, j’ai mangé, ou plutôt bouffé, englouti.
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