L'année de ses 8 ans, celle du divorce de ses parents, ils lui avaient demandé, un soir, entre les devoirs et le bain, sans préambule : " alors, tu préfères habiter avec papa ou maman ?". Incapable de prendre une telle décision (et pour cause !) elle avait simplement répondu : " aucun des deux ! Je veux vivre chez grand-père et grand-mère.". Ses parents, bien que brusqués par la franchise de sa réponse, ne lui en avaient pas voulu. Ils ne pouvaient s'en prendre qu'à eux-mêmes : ils lui avaient toujours laissé le choix, l'avaient fait grandir plus vite que nécessaire et avaient considéré sa parole comme sacrée dès son plus jeune âge. Allez hop ! Dégagez, y'a plus rien à voir : Sixtine a pris sa décision. Derrière ces mots de gosse, bien sûr, se cachait l'impossibilité de choisir l'un ou l'autre de ses parents. Cela revenait à dire à l'un des deux qu'elle l'aimait moins. Elle préférait encore se priver des deux plutôt que de leur ajouter du chagrin.
Aujourd'hui, on fait croire aux femmes qu'elles ont la chance de pouvoir mener de front carrière et maternité. Mais, tout ça, ce sont des foutaises ! Tu ne peux pas faire les deux de toutes tes tripes. Et même si tu y parvenais, fais-moi confiance, tes enfants auraient toujours quelque chose à te reprocher.
Les smartphones, ça te pousse insidieusement à être connecté en permanence sur toutes ces applications égocentrées, sur nos petits profils narcissiques. Ça rend accro à sa propre image !
On peut dire ce qu'on veut, mais un gamin, il a besoin de sentir qu'il est la priorité dans la vie de ses foutus parents.
Aujourd'hui, on fait croire aux femmes qu'elles ont la chance de pouvoir mener de front carrière et maternité. Rien que des foutaises ! Tu ne peux pas faire les deux de toutes tes tripes.
Voler son innocence à un gamin, c'est le condamner à ne pas avoir d'enfance, mais aussi le priver pour toujours de tout espoir de devenir vraiment adulte.
Quel bonheur de retrouver la plume de Charlye Ménétrier McGrath, cette plume fraîche, drôle et sensible à la fois.
Chaque roman de l’auteur me procure une merveilleux sentiment de bonheur.
Ils sont toujours très positifs et me font me sentir bien.
Dans Les Durs à cuire nous faisons connaissance d’une famille hors norme et celle-ci nous fait passer de très bons moments. Entre le franc-parler des parents de Sixtine, les pétages de plombs de cette dernière et la spontanéité de ses filles, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer.
J’ai dévoré ce roman d’une traite (comme Les Imbéciles heureux il me semble) car lorsqu’on entre dans cette famille, on n’a plus envie d’en sortir.
Mais surtout parce que l’écriture de l’auteure nous enveloppe dès les premières pages et nous donne envie de rester le plus longtemps possible dans ce cocon.
C’est encore un très bon roman que nous livre ici Charlye Ménétrier McGrath et il a reçoit déjà de nombreux avis positifs quelques jours après sa sortie.
Il mérite un franc succès et je lui souhaite de tout cœur
C’est le roman idéal pour se faire du bien en cette belle période qu’est l’automne.