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Critique de Quinaya


J'ai mis un certain temps avant de lire ce livre, non pas parce qu'il ne m'intéressait pas mais parce que j'avais besoin d'un temps pour assimiler.

Effectivement, la colère on l'a tous en nous. Parfois, ça jaillit tel un volcan, parfois ça reste tapi au fond de nous et ça se nécrose. Avec Vénère, Taous Merakchi revient sur l'essence même de sa colère. D'où vient-elle, comment elle se manifeste au quotidien, pourquoi il est mal perçu qu'une femme se met en colère. Et finalement, on se rend compte qu'on a beaucoup en commun. Malheureusement, on se retrouve toutes à un moment donné dans ces situations.

Un des points qui m'a fait vraiment tergiverser, c'est la notion d'hystérie. Une femme qui se met en colère, qui tape du poing sur la table est forcément une hystérique mal lunée. Et finalement, je me rends compte que quand je suis en colère et que mon sang ne fait qu'un tour, je me force à prendre un instant pour souffler pour ne pas passer pour une folle. Alors qu'un homme dans cette même situation, on dit de lui qu'il s'affirme.

Ouvrage très intéressant qui fait écho au quotidien et qui ne m'a pas laissé indifférente.

Taous Merakchi fait une véritable introspection sur sa propre colère et sur son passé. La connaissant sous son nom de plume Jack Parker et avec son podcast Feu de camp, j'ai trouvé très intéressant la manière dont elle revenait sur son choix de pseudo et m'a permis de mieux comprendre son cheminement.
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