Mammifères est un roman écrit au vitriol avec ici ou là quelques relents lyriques qui remontent du fond des tripes.
Comme le dirait
Coluche, c'est l'histoire d'un mec, petite brebis galeuse d'un troupeau de
mammifères, dominé par une matriarche.
Le héros, dont on ne connaîtra jamais le prénom traîne ses quarante ans et son mal être de bars en bars.
Pas plus fixé socialement qu'affectivement, le seul lien qui le relie à sa famille est son statut "d'oncle", c'est ainsi d'ailleurs qu'il est désigné tout au long de ce roman qui relate sa vie aussi creuse qu'une coquille vide.
C'est cynique, froid et bêtement méchant et réducteur, surtout les pages concernant l'éducation nationale qui m'ont un poil hérissée!
Ensemble relativement décevant malgré quelques paragraphes assez incisifs, mais contrairement à Desproges qui sut toujours trouver le ton décapant voire même cruel, là, Pierre Mérot dépasse bien souvent les limites de l'acceptable par une accumulation grandiloquente qui dessert son talent.
Famille je vous hais! Grandir c'est aussi savoir pardonner et vivre une relation apaisée avec ses parents...
Mammifères! Est-ce que j'ai une gueule de mammifère?
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