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Critique de Verdorie


Longtemps avant « Chucky », Abraham Merritt avait déjà fantasmé la poupée maléfique, comme dans ce roman écrit en 1932. Auteur relativement peu connu dont Lovecraft s'était maintes fois inspiré (les deux hommes étaient amis), le fantastique de Merritt est moins « tentaculaire » (si j'ose dire) et s'ancre plus dans le réel.
L'histoire-ci se déroule dans le New-York des années '30 et le narrateur est un neurologue qui va être confronté à des morts inexplicables pour son esprit cartésien. le premier « cas » lui tombe littéralement dans les bras par le biais d'un patron mafieux pour lequel Lowell, le medecin, ressent rapidement de la sympathie. Attirance qui se muera en amitié-alliance.
Ainsi l'auteur pose immédiatement le cadre et l'ambiance d'un film noir automnal de l'époque ainsi que le début d'une enquête qui contournera les voies officielles de la police.
Investiguant avec un des hommes de confiance du mafieux, Lowell, spécialiste des maladies mentales, va devoir admettre -et accepter, la trouille au ventre- que la sorcellerie, venue du fond des âges, permet de s'accaparer des âmes et des esprits les plus sains... par le truchement de poupées diaboliques.

Un texte à peine suranné qui se lit aisément et dans lequel le fantastique n'a pas besoin d'effets grandiloquents ou sanglants pour faire ressentir ce délicieux frisson qui coure le long de notre dos... en tout cas, le long du mien.
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