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Critique de rotsenamrub


Mesrine est mort depuis longtemps, il n'est plus possible de l'interroger sur la véracité de certains des faits qu'il nous relate. Fut-il encore de ce monde, la démarche eut néanmoins comporté une certaine part de risque.
L'homme, semble-t-il, était chatouilleux.

Blague à part, cette autobiographie paraît honnête, Mesrine présente les choses à sa manière, de son point de vu, mais il ne cherche pas à minimiser ses responsabilités, il assume.

On pourra lui reprocher une légère tendance à se donner le beau rôle dans le registre "code d'honneur" et tombeur de ces dames et peut-être un rien de fanfaronnade lorsqu'il s'étend sur ses prouesses les plus audacieuses. Pour le reste il est factuel et précis quand il rapporte la préparation et le déroulement de ses "coups" et froidement sincère lorsqu'il aborde sa logique de fonctionnement.

Le texte laisse pantois quant à la faiblesse des appareils judiciaire et policier à l'époque et plus particulièrement au niveau international.
Qu'en est-il aujourd'hui ?

Au-delà de la trajectoire d'un gangster, le récit fait revivre les années 50, 60 et 70, la guerre d'Algérie, l'Espagne de Franco, la France de Pompidou et de Giscard, les gros téléphones à cadran, les DS, l'ORTF et ses deux chaînes en noir et blanc.
Et le journal de 20 heures un soir de novembre 1979 ou j'appris sans doute l'exécution de l'ennemi public numéro 1.
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