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Critique de nanouche


Le narrateur, Elias Torres, est un écrivain peu connu travaillant à temps partiel dans une librairie. Il vit à Toulouse avec Camille et ils ont deux enfants, Maud, 17 ans et Diego, 2 ans. Dans ce roman Vincent Message raconte les conséquences de la crise sanitaire de 2020 pour son personnage et sa famille. Les mots confinement ou covid 19 ne sont jamais employés mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

Il est question de la difficulté à rester enfermé dans un appartement urbain, des relations parfois conflictuelles avec une adolescente privée de voir ses amis. Alors Elias s'évade. Il s'aménage un coin à la cave et se lance dans des recherches sur Les années sans soleil quand, en 535-536, le soleil a cessé de briller pendant 18 mois, entraînant famines et épidémies.

La quatrième de couverture m'avait amenée à imaginer que j'allais trouver un point historique sur cette période. Assez peu en fait. Il s'agit plutôt pour l'auteur, à travers le personnage d'Elias et celui de Maud, adolescente en colère, de nous faire part de ses inquiétudes à propos de l'époque contemporaine : la crise écologique ("les alertes des scientifiques feraient toujours moins parler que la façon dont se fringuent les femmes") et la répression policière ("je ne suis pas spécialiste du maintien de l'ordre, j'avoue, je laisse volontiers ça à d'autres, et il y avait peut-être des trucs qui m'échappaient, mais les mecs qui intervenaient me paraissaient être de vrais branques, suivant une sorte de manuel pour être sûrs que toutes les personnes présentes détestent la police pour le restant de leurs jours").

Me situant, semble-t-il, du même côté politique que Vincent Message et partageant plus ou moins ces mêmes inquiétudes j'ai apprécié ce roman dont j'ai trouvé la lecture plaisante. Ce qui a joué aussi c'est le fait qu'il se déroule à Toulouse, ville où j'ai fait mes études et que j'aime. Je ne crois pas cependant qu'il me laissera un souvenir impérissable.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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