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Critique de LabiblideVal


Trois nouvelles initialement destinées à un public de collégiens, mais qui se lisent très bien, avec énormément d'émotion, lorsqu'on est adulte.
La première nouvelle, éponyme, met en scène un violoncelle qui suit « son » musicien sur le front de la guerre des tranchées de 14- 18. L'instrument de musique raconte l'horreur que vivent au quotidien les poilus, entre les obus qui tombent du ciel et la boue qui les empêche d'avancer au sol, la pénurie d'alimentation et l'absence d'hygiène. Son regard est « innocent » ; il n'apporte pas de jugement. Ce qui est décrit parle de lui-même.
La deuxième nouvelle est très émouvante car il y est question de la relation filiale ; ces hommes qui n'osent pas câliner leur fils, lui dire qu'ils l'aiment parce que cela ne se fait pas, et bien sûr, les longs regrets qui en découlent. C'est le journal tenu par un papy ancien Poilu et écrit par son petit-fils qui va faire émerger la nécessité d'exprimer ces sentiments-là en particulier.
La dernière a pour narrateur un fusil à baïonnette exposé dans un musée, qui raconte, non sans humour, le destin d'un objet exposé.

Un recueil qui se lit avec plaisir car la plume d'Hervé Mestron joue avec les émotions du lecteur avec sensibilité, que celui-ci soit petit ou grand !
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