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Critique de gflorens84
J'ai sauté sur le livre lorsque je l'ai vu dans la liste proposée lors de l'opération "Masse critique", car j'aime assez la démarche de Francis Métivier et son approche pour le moins alternative de la philosophie via la musique ou le cinéma.
Etrangement, je n'ai pas dévoré le livre. Non par dépit ou déception, mais parce que le propos y est dans le fond assez dense, même si le style est concis et que les idées directrices sont assez clairement énoncées.
La gageure du bouquin est sans doute de faire la chasse aux donneurs de leçons et autres philosophes du bonheur sans que Métivier apparaisse à son tour comme un de ces gourous qu'il se plaît à dénoncer. Il me semble que le piège est assez bien contourné et désamorcé, et que cette fameuse liberté sans condition ne peut être dictée que par le sujet pensant qu'il nous pousse à être (à grands coups de pied au cul, comme il dirait...), en nous livrant non pas sa recette, mais une démarche plein de bon sens que l'on ne peut entreprendre que seul : lire les grands auteurs, se lancer dans l'écriture, penser la vie, penser la mort, autant d'exemples ou d'exercices de la philosophie qui exigent un véritable travail, un incontournable effort, loin des "ready-to-think" et des sentences mièvres et autres aphorismes new-age qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux comme des mantras vidés de leur substance.
C'est donc une lecture saine, sans forfanterie ni prétention ni promesse. Comme un panneau qui serait là pour nous montrer la direction à prendre pour atteindre le sommet mais sans en montrer le chemin : la voie ne peut se trouver que par soi-même, dans l'effort et la persévérance.
Etrangement, je n'ai pas dévoré le livre. Non par dépit ou déception, mais parce que le propos y est dans le fond assez dense, même si le style est concis et que les idées directrices sont assez clairement énoncées.
La gageure du bouquin est sans doute de faire la chasse aux donneurs de leçons et autres philosophes du bonheur sans que Métivier apparaisse à son tour comme un de ces gourous qu'il se plaît à dénoncer. Il me semble que le piège est assez bien contourné et désamorcé, et que cette fameuse liberté sans condition ne peut être dictée que par le sujet pensant qu'il nous pousse à être (à grands coups de pied au cul, comme il dirait...), en nous livrant non pas sa recette, mais une démarche plein de bon sens que l'on ne peut entreprendre que seul : lire les grands auteurs, se lancer dans l'écriture, penser la vie, penser la mort, autant d'exemples ou d'exercices de la philosophie qui exigent un véritable travail, un incontournable effort, loin des "ready-to-think" et des sentences mièvres et autres aphorismes new-age qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux comme des mantras vidés de leur substance.
C'est donc une lecture saine, sans forfanterie ni prétention ni promesse. Comme un panneau qui serait là pour nous montrer la direction à prendre pour atteindre le sommet mais sans en montrer le chemin : la voie ne peut se trouver que par soi-même, dans l'effort et la persévérance.
