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Critique de Aderu
Suite des aventures oeno-investigatrices du duo bédéiste/caviste. Direction Bordeaux et le salon VinExpo.
L'occasion pour l'auteur, Jean-Benoît Meybeck, de démystifier... son travail ! En posant quelques pierres dans les vignes des industriels, notamment en abordant la question des pesticides.
Scoop : on peut trouver que la biodynamie est basée sur des élucubrations frappadingues (mode politesse activé) ET être contre l'utilisation des pesticides. La vie réelle n'a pas à être binaire, on n'a pas à choisir entre la peste et la choléra, pas plus qu'entre Lucifer et Ahriman.
Ahriman, parlons-en. C'est le petit démon du tome. Rudolf Steiner lui attribue l'influence et le contrôle sur toutes les basses choses matérielles.
Pouah, un corps ! Waouh, une âme ! (ce savoureux résumé d'un pilier steinerien vous est offert par votre serviteur).
Au gré des rencontres, les contours de la doctrine - du dogme même - charpentant la biodynamie s'affinent. Tout comme, parallèlement, la vision du monde steinerienne.
Vous découvrirez des exemples d'usages de plantes associées à des organes ou ossements d'animaux, afin d'être bien branché sur les ondes cosmiques. le tout s'expliquant toujours parfaitement par le biais de la cosmologie de Steiner.
Bon, je ne suis toujours pas franchement fan du dessin, mais au bout de quelques planches ça passe. Par contre, quand l'illustration est pleine planche, en général c'est spectaculaire et réussi !
Une bande-dessinée audacieuse qui parvient à traiter d'un sujet aride avec un certain brio. Une bande-dessinée d'un amoureux d'un vin, qui s'alarme des ferments idéologiques d'une pratique qu'il voit se répandre.
L'occasion pour l'auteur, Jean-Benoît Meybeck, de démystifier... son travail ! En posant quelques pierres dans les vignes des industriels, notamment en abordant la question des pesticides.
Scoop : on peut trouver que la biodynamie est basée sur des élucubrations frappadingues (mode politesse activé) ET être contre l'utilisation des pesticides. La vie réelle n'a pas à être binaire, on n'a pas à choisir entre la peste et la choléra, pas plus qu'entre Lucifer et Ahriman.
Ahriman, parlons-en. C'est le petit démon du tome. Rudolf Steiner lui attribue l'influence et le contrôle sur toutes les basses choses matérielles.
Pouah, un corps ! Waouh, une âme ! (ce savoureux résumé d'un pilier steinerien vous est offert par votre serviteur).
Au gré des rencontres, les contours de la doctrine - du dogme même - charpentant la biodynamie s'affinent. Tout comme, parallèlement, la vision du monde steinerienne.
Vous découvrirez des exemples d'usages de plantes associées à des organes ou ossements d'animaux, afin d'être bien branché sur les ondes cosmiques. le tout s'expliquant toujours parfaitement par le biais de la cosmologie de Steiner.
Bon, je ne suis toujours pas franchement fan du dessin, mais au bout de quelques planches ça passe. Par contre, quand l'illustration est pleine planche, en général c'est spectaculaire et réussi !
Une bande-dessinée audacieuse qui parvient à traiter d'un sujet aride avec un certain brio. Une bande-dessinée d'un amoureux d'un vin, qui s'alarme des ferments idéologiques d'une pratique qu'il voit se répandre.
