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Critique de Meps
Fascination... Ce doit surement être l'effet procuré par ses livres à la masse des fans qui a fait son succès... Car sans cet effet, je ne peux comprendre comment la seule qualité littéraire et le seul intérêt de l'histoire auraient pu amener de telles ventes...
Quel ennui dans un bon trois quarts du livre. Je ne pense pas du tout être la cible visée par l'histoire (même s'il est réducteur de dire qu'elle s'adresse à des adolescentes en pleine découverte de leur sensualité... ce que je ne suis pas, désolé pour les pervers !) mais même sans cela, je me questionne sur l'intérêt de suivre les atermoiements des deux principaux protagonistes, leurs questionnements qui se répètent sans cesse pendant plus de la moitié du livre.
Comment m'expliquer alors que ce livre soit un tel best-seller ? Tentons d'examiner honnêtement l'objet livresque. Accordons-lui à des moments précis une certaine justesse dans la peinture de l'adolescence désabusée qui a dû combler le narcissisme de certaines lectrices (et lecteurs, allez ne soyons pas sexistes) par l'effet miroir tendu. Reconnaissons également que les 150 dernières pages (moins les 20 toutes dernières) , sans sauver l'ensemble, sont bien plus agréables à lire que tout le reste, quand l'action commence enfin à ne pas se résumer à des sprints aériens. Essayons enfin de voir dans cet opus un Roméo et Juliette caniné qui tire sans doute sa réussite de cette resucée (trop lol) d'un classique que ceux qui l'ont dévoré ne connaissent plus et peuvent donc imaginer comme d'une originalité folle.
Dans mon exploration régulière des grands succès de librairie, celui-ci restera néanmoins comme une épreuve, que j'ai mené jusqu'au bout avec courage. Ne m'attendez pas à replonger de si tôt dans le tome 2, il me faudra d'abord oublier celui-ci !
Quel ennui dans un bon trois quarts du livre. Je ne pense pas du tout être la cible visée par l'histoire (même s'il est réducteur de dire qu'elle s'adresse à des adolescentes en pleine découverte de leur sensualité... ce que je ne suis pas, désolé pour les pervers !) mais même sans cela, je me questionne sur l'intérêt de suivre les atermoiements des deux principaux protagonistes, leurs questionnements qui se répètent sans cesse pendant plus de la moitié du livre.
Comment m'expliquer alors que ce livre soit un tel best-seller ? Tentons d'examiner honnêtement l'objet livresque. Accordons-lui à des moments précis une certaine justesse dans la peinture de l'adolescence désabusée qui a dû combler le narcissisme de certaines lectrices (et lecteurs, allez ne soyons pas sexistes) par l'effet miroir tendu. Reconnaissons également que les 150 dernières pages (moins les 20 toutes dernières) , sans sauver l'ensemble, sont bien plus agréables à lire que tout le reste, quand l'action commence enfin à ne pas se résumer à des sprints aériens. Essayons enfin de voir dans cet opus un Roméo et Juliette caniné qui tire sans doute sa réussite de cette resucée (trop lol) d'un classique que ceux qui l'ont dévoré ne connaissent plus et peuvent donc imaginer comme d'une originalité folle.
Dans mon exploration régulière des grands succès de librairie, celui-ci restera néanmoins comme une épreuve, que j'ai mené jusqu'au bout avec courage. Ne m'attendez pas à replonger de si tôt dans le tome 2, il me faudra d'abord oublier celui-ci !
