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Critique de Leslecturesdemelis


15 ans se sont écoulés depuis ma découverte de l'univers de Twilight. J'étais jeune, amatrice d'histoires de vampires, mal dans ma peau. J'avais voué un culte à cette saga. Edward était le prince charmant au teint de marbre avec des crocs pointus et un régime alimentaire 100% carnivore.

J'ai attendu la sortie de Midnight Sun avec impatience et qu'elle ne fut pas ma déception (pas besoin de s'étaler la chronique sur mon profil est suffisamment incendiaire).

J'ai donc décidé avec une amie de relire ce premier tome. Je voulais faire un comparatif voir si j'avais occulté des détails. Si le personnage d'Edward était aussi toxique. Si ma lecture allait être aussi catastrophique …

Après avoir dépassé l'appréhension d'une possible déception, j'ai enfin débuté ce récit que je connaissais déjà en grande partie.

Pas de nouveauté, pas de suspens, pas de surprise, l'intrigue reste la même. Bella n'aime pas Forks, ni l'humidité, ni le manque de soleil mais par contre apprendre l'existence des suceurs de sang cela ne la dérange pas outre mesure. Je ne vais pas étudier la structure narrative ni la trame principale. Il y a suffisamment d'avis sur ce premier livre.


Ce sera donc une chronique analyse de la relation amoureuse Edward/Bella point central de cette histoire d'amour contemporaine. C'est dingue de constater que la perception peut vraiment évoluer avec les années. J'idolâtrais cette relation. C'était l'idéal que je m'étais fait des sentiments amoureux et de ce à quoi doit ressembler une romance.

Avec le temps, les expériences négatives et les déceptions amoureuses. J'ai enfin réalisé que l'histoire de Stephanie Meyer ne m'était pas en lumière une relation ‘saine'.

Bella est totalement effacée dans ce duo. Elle n'existe qu'a travers Edward ne vit que pour Edward ne respire que pour Edward. Elle s'adapte à lui, fait attention à ce qu'elle dit, ne veut pas le brusquer. Elle se laisse commander par une figure masculine autoritaire. Je ne l'avais pas remarqué lors de ma première lecture mais le célèbre vampire boule disco a vraiment une attitude protectrice poussée à l'extreme. Il couve Bella comme si c'était une enfant à qui on doit tenir la main en permanence. Il l'infantilise et l'enferme dans la case de la jeune fille en détresse.

L'obsession d'Edward est vraiment flagrante dans Midnight Sun et je pense que ma relecture aurait été différente si je ne l'avais pas lu. Ce complément d'informations m'a apporté de quoi étayer cette chronique .

Dans son ensemble je n'ai pas détesté cette relecture, je trouve qu'il y a d'ailleurs un énorme potentiel a développer avec les personnages de Alice et Jasper mais je ne suis plus en adoration devant cette amour mortel.

D'ailleurs un point important peut être soulevé. Edward a le physique d'un ado mais son âge réel dépasse la centaine peut on partir du principe qu'il commet avec Bella un détournement de mineur ? Je pense que l'on peut avoir un véritable débat sur cette question. de même avec la relation Renesmé/Jacob.

A mon sens c'est immoral. On juge assez durement les couples qui ont 20,30 ans d'écart voir plus mais la ça dépasse l'entendement Edward a l'âge d^'être son arrière arrière arrière arrière arrière grand père …

Twilight reste Twilight ! C'est la saga d'une génération, la découverte d'un monde vampirique abordable et facile à comprendre.

Je ne m'étalerais pas plus, je pense qu'il est probable de trouver d'autres sujets polémiques dans cette saga internationalement connue mais cela serait trop long pour cette critique Babélio !





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