Autant j'avais apprécié le premier roman d'
Alex Michaelides,
Dans son silence, autant celui-ci,
Les Muses, me laisse tout ce qu'il y a de plus dubitative. Les thèmes en soi me semblaient prometteurs : des meurtres qui se passent à la célèbre Université de Cambridge, des références à la mythologie grecque et au domaine de la psychothérapie, un personnage principal éprouvé par le deuil… Et pourtant, j'ai bien failli l'abandonner après le premier tiers, tant j'avais de la difficulté à m'attacher aux personnages, en particulier à Mariana, archétypaux lorsqu'ils ne sont pas carrément caricaturaux. J'ai trouvé le tout inégal, avec des phrases qui cassent le rythme (« Son regard était vraiment glacé, comme celui d'un reptile monstrueux. » (p. 233), ou « Elle se sentait comme un lapin pris dans les phares d'une voiture. » (p. 236), les deux dans la même scène) et une fin alambiquée à laquelle je n'aurais jamais pu m'attendre. Et que dire du clin d'oeil un peu racoleur à Theo Faber, le personnage principal du premier roman, qui fait une brève mais significative incursion, assez entourloupée. Un roman que j'aurais voulu aimer.
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