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Critique de Malvira
Viktor Karsten est un richissime collectionneur d’oeuvres d’art. Expert redouté et reconnu internationalement, il a bâti sa fortune sur la vente d’un unique tableau, hérité de son allemand de père : Un Renoir spolié aux juifs durant la seconde guerre mondiale.
Lorsqu’il commence son récit, Viktor a 62 ans et vit quasi reclus dans sa maison de campagne de Bavière. Se sachant atteint d’un cancer en phase terminale, il se fixe deux objectifs : Terminer sa collection par l’achat d’une toile de Schiele et retrouver le fameux Renoir pour le restituer à ses véritables héritiers. Mais pourquoi ce souci de rédemption soudain venant de la part d’un homme qui n’a jamais montré qu’une vague culpabilité à l’égard de la vente clandestine de ce Renoir et s’est toujours montré intraitable en affaires ? Qui est cette mystérieuse correspondante qui lui écrit régulièrement ?
Dans ce roman, l’auteur, grand connaisseur du milieu de l’art, réussit un véritable tour de force : celui d’écrire un récit intelligent à la problématique bien actuelle (la restitution des œuvres spoliées aux juifs) sous la forme d’une intrigue, avec juste ce qu’il faut de suspense pour nous tenir en haleine, tout en nous ouvrant aux arcanes du marché de l’art, allant jusqu’à nous restituer l’ambiance des ventes aux enchères et nous donner l’envie pressante de partir à la rencontre de ces toiles de maîtres et de ces peintres modernes. L’écriture est sobre et fluide. Au fil du récit, l’auteur nous livre, par petites touches impressionnistes, un personnage tout en contraste, qui se découvre dans son humanité.
J’ai adoré ce roman et le conseille vivement, d’autant que vous pouvez le lire, selon votre envie, soit très vite, au rythme de l’intrigue qui se déroule entre passé et présent, ou à petits pas, comme je l’ai fait (moi, une néophyte de l’art !), avec internet à mes côtés afin de rechercher et admirer chaque chef-d’œuvre dont il est question dans cet ouvrage.
Bref, un véritable coup de foudre pour moi ! Merci à Babelio, à Masse Critique et aux Editions Héloise d’Ormesson pour ce beau cadeau.
Lorsqu’il commence son récit, Viktor a 62 ans et vit quasi reclus dans sa maison de campagne de Bavière. Se sachant atteint d’un cancer en phase terminale, il se fixe deux objectifs : Terminer sa collection par l’achat d’une toile de Schiele et retrouver le fameux Renoir pour le restituer à ses véritables héritiers. Mais pourquoi ce souci de rédemption soudain venant de la part d’un homme qui n’a jamais montré qu’une vague culpabilité à l’égard de la vente clandestine de ce Renoir et s’est toujours montré intraitable en affaires ? Qui est cette mystérieuse correspondante qui lui écrit régulièrement ?
Dans ce roman, l’auteur, grand connaisseur du milieu de l’art, réussit un véritable tour de force : celui d’écrire un récit intelligent à la problématique bien actuelle (la restitution des œuvres spoliées aux juifs) sous la forme d’une intrigue, avec juste ce qu’il faut de suspense pour nous tenir en haleine, tout en nous ouvrant aux arcanes du marché de l’art, allant jusqu’à nous restituer l’ambiance des ventes aux enchères et nous donner l’envie pressante de partir à la rencontre de ces toiles de maîtres et de ces peintres modernes. L’écriture est sobre et fluide. Au fil du récit, l’auteur nous livre, par petites touches impressionnistes, un personnage tout en contraste, qui se découvre dans son humanité.
J’ai adoré ce roman et le conseille vivement, d’autant que vous pouvez le lire, selon votre envie, soit très vite, au rythme de l’intrigue qui se déroule entre passé et présent, ou à petits pas, comme je l’ai fait (moi, une néophyte de l’art !), avec internet à mes côtés afin de rechercher et admirer chaque chef-d’œuvre dont il est question dans cet ouvrage.
Bref, un véritable coup de foudre pour moi ! Merci à Babelio, à Masse Critique et aux Editions Héloise d’Ormesson pour ce beau cadeau.
