Avant d'ouvrir ce recueil, j'étais déjà séduite par l'écrivain-poète
Xavier Michel, qui m'a touchée à plusieurs reprises par ses chansons, ses textes et sa complicité avec sa compagne du groupe Aliose.
Je n'étais donc pas objective dès le départ.
Je tenais entre mes mains un trésor.
C'était une évidence.
Le livre m'a instantanément conquise par sa couverture sobre, belle, parlante et mystérieuse. Cette portée musicale éclatée ne m'a pas laissée insensible. Je l'ai admirée longuement.
Un livre, ce n'est pas que des mots.
C'est une musique.
Un rythme.
Une pulsation.
Et puis ce titre,
Tu liras sur mes murs, qui a su titiller la fibre sensible de l'artiste-poète qui sommeille profondément en moi.
Tu liras sur mes murs... Comme l'homme-mur (mûr ?) qui murmure ou hurle ses émotions intérieures, qui s'offre au monde, avec une pudeur voilée.
Avant même les premières lignes, j'étais sous le charme.
L'émerveillement ne m'a ensuite plus quittée.
Certains poèmes m'ont égratignée par leur dureté, d'autres m'ont émue par leur beauté. Certains ont fait surgir en moi des émotions oubliées. D'autres ont illuminé mes jours. Soleil et pluie comme deux compagnons de route, de vie, d'envie.
Un poème m'a totalement retournée.
Venise macabre.
Le titre promettait un voyage difficile.
C'est au contraire un voyage délicieux au pays des sens qui s'est offert à moi, éveillant des envies secrètes, ranimant des souvenirs gourmands, détaillants la montée d'un désir, la force d'un amour, la magie d'un partage sans limites.
Xavier Michel est un artiste. Un vrai. Un beau. Un généreux.
Je suis heureuse qu'il m'ait prêté ses murs l'espace de ce recueil pour que je puisse à mon tour écrire sur les miens.
Merci à Masse Critique et aux
Editions Slatkine qui me confirment une fois de plus leurs choix audacieux et authentiques.