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Critique de florencem


Cela faisait un petit moment que j'avais envie de commencer Karneval. Clairement parce que les couvertures du manga me font de l'oeil à chaque fois... Mais je ne m'étais pas penchée plus que cela sur l'histoire. Je suis tombée sur premier tome en librairie récemment, et j'avoue que j'ai été plutôt emballée par le résumé mystérieux. Je me suis donc lancée dans l'aventure. Même pas peur des vingt-cinq tomes déjà sortis... Enfin, si un peu...

Intriguant et cela dès le départ, Karneval nous plonge dans un monde aux allures fantastico-steampunk, un peu à la D. Gray Man. Une organisation d'élite qui combat les criminels et les monstres, dont les membres sont dotés de pouvoirs, de la corruption à gogo, un héros naïf en quête de son "grand-frère", l'homme qui l'a élevé. Oui, les similitudes sont là, mais étant aussi une lectrice de Katsura Hoshino rassurez-vous les deux mangakas ont réussi à créer des univers qui leur sont propres et des enjeux bien différents. Et clairement, je pense qu'au fur et à mesure les deux mangas, même en étant basé sur la même trame, vont s'éloigner assez radicalement.

Karneval est donc l'histoire de Naï, un jeune orphelin qui décide de partir à la recherche de Karoku, l'homme qui a pris soin de lui et qu'il considère comme son grand-frère. le seul indice que notre héros a, c'est un bracelet appartenant à la société Circus, une organisation d'élite. Possession illégale et convoitée qui plus est. Personne n'est certain d'ailleurs que Karoku, si c'est son vrai nom, fait bien partie de Circus. Une quête qui commence donc assez mal, surtout que Naï est la personne la plus naïve qui soit. Il a l'air de connaître très peu de choses sur la vie, ne sachant pas par exemple ce qu'est du sang, faisant confiance à tout le monde, apprenant vite, mais au gré de ses mésaventures. Pas réellement un atout quand on voit combien la société de Karneval est corrompue. Et même avec l'appui de Gareki, un robin des bois des temps modernes à la morale un peu fluctuante mais au bon coeur, les choses ne s'annoncent pas faciles.

Un duo improbable pour une mission qui semble perdue d'avance. Franchement, j'ai tout de suite accroché à l'idée. Il y a pas mal d'action, le character design est très sympa, on ne s'ennuie pas et tout ce qu'il y a autour de Circus est plus qu'alléchant. Des personnes haut en couleurs, un peu loufoques, avec des vaisseaux où les gardiens sont des animaux ultra mignons, et une touche de pouvoirs (magiques ou pas, pour l'instant c'est assez flou). Si on laisse de côté la recherche de Karoku, il y a largement de quoi faire. Rien que la mission de Circus donne clairement place à un shonen avec du potentiel. Naï est aussi un mystère que l'on a envie de découvrir, et un héros naïf à souhait, cela chance énormément, surtout qu'ici il n'a aucune aptitude à première vue.

J'aurais un peu de mal à plus détricoter ce premier tome qui est très introductif, que cela soit au niveau des personnages et de l'univers. Mais je suis plutôt charmée par l'idée et j'ai envie de poursuivre pour voir ce que cela pourrait donner par la suite.

La fin du tome par contre me fait un peu peur, même si clairement tout le reste m'a beaucoup plu. Je crains de voir un schéma à la Loveless, le manga de Yun Kōga si vous connaissait, vis-à-vis de Naï et Karoku, et clairement ce genre de dynamique ne me plait pas du tout. J'espère me tromper sincèrement, car cela risquerait d'entacher ma lecture. J'ai de plus en plus de mal avec les trahisons, surtout venant d'êtres qui sont proches des héros. Mais là encore, je m'avance beaucoup.
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