La biographie de Sam Millar est plutôt agitée avec une condamnation en Irlande du Nord, pour sa participation à la lutte de l'IRA, et une autre aux Etats-Unis pour braquage. Nulle surprise donc à le voir signer un polar âpre et sanglant avec
Les chiens de Belfast. Plutôt confus au départ, le récit s'assagit quelque peu par la suite, tout est relatif, dans une veine plus classique avec un détective privé au premier plan, prototype de l'antihéros dont la caractéristique principale est de souffrir d'hémorroïdes. Ce n'est pas à proprement parler un livre subtil mais c'est efficace à condition de ne pas faire la fine bouche devant certaines scènes glauques et violentes.
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