>
Critique de Jabberwoky
C'est vu et revu, et un peu facile. L'écriture est chouette, cela se lit facilement, c'est l'équivalent d'un petit bonbon sucré, vite mangé et vite oublié.
Pour une fois, je n'ai pas trouvé cela si problématique niveau culture du viol, respect du consentement, etc.
Oui, Simon est une brutas qui intimide son monde, mais à chaque interaction avec Emma, même au début, il ne s'impose pas à elle, et attend d'être certain qu'elle a autant envie de lui que lui d'elle.
C'est assez rare dans les romances historiques pour être souligné. Parce que j'en peux plus de ces romances ou le héros commence systématiquement par s'imposer à sa belle par des moyens franchement méprisables (chantage, pression, embrassade forcées, agressions sexuelles déguisées en séduction).
Du côté négatif, j'ai été assez agacée par la stupidité des personnages. Emma est l'archétype de la gentille grande soeur un peu co-conne, incapable de se faire obéir, et a grand besoin d'un Hômme autoritaire pour remettre de l'ordre dans sa maison et dans sa vie, parce que son frère et sa soeur sont visiblement complétement crétins et mettent assez littéralement leurs vie en danger tous les deux jours. La petite soeur est capricieuse, et surtout bête à manger du foin : elle entre par effraction chez leur voisin, l'agresse, et vole un bijou précieux (tout en pépiant comme une imbécile que c'est lui qui est dangereux) , mais Emma ne semble pas penser que ce comportement nécessite une quelconque discussion ou punition, je trouve cela lunaire. Leur frère est de la même manière un imbécile qui met sa famille en danger, et encore une fois, Emma, au lieu de se remonter les manches et en discuter avec lui, préfère mettre le problème sous le tapis, battre de ses longs cils de biche, et se sacrifier comme une martyre (pour permettre à Simon de la sauver, évidemment). Ça fait un peu grincer des dents la féministe en moi. S
Mais le héros sauve sa belle à la fin, et ils s'aiment jusqu'à la fin des temps, tout est bien qui finit bien.
Pour une fois, je n'ai pas trouvé cela si problématique niveau culture du viol, respect du consentement, etc.
Oui, Simon est une brutas qui intimide son monde, mais à chaque interaction avec Emma, même au début, il ne s'impose pas à elle, et attend d'être certain qu'elle a autant envie de lui que lui d'elle.
C'est assez rare dans les romances historiques pour être souligné. Parce que j'en peux plus de ces romances ou le héros commence systématiquement par s'imposer à sa belle par des moyens franchement méprisables (chantage, pression, embrassade forcées, agressions sexuelles déguisées en séduction).
Du côté négatif, j'ai été assez agacée par la stupidité des personnages. Emma est l'archétype de la gentille grande soeur un peu co-conne, incapable de se faire obéir, et a grand besoin d'un Hômme autoritaire pour remettre de l'ordre dans sa maison et dans sa vie, parce que son frère et sa soeur sont visiblement complétement crétins et mettent assez littéralement leurs vie en danger tous les deux jours. La petite soeur est capricieuse, et surtout bête à manger du foin : elle entre par effraction chez leur voisin, l'agresse, et vole un bijou précieux (tout en pépiant comme une imbécile que c'est lui qui est dangereux) , mais Emma ne semble pas penser que ce comportement nécessite une quelconque discussion ou punition, je trouve cela lunaire. Leur frère est de la même manière un imbécile qui met sa famille en danger, et encore une fois, Emma, au lieu de se remonter les manches et en discuter avec lui, préfère mettre le problème sous le tapis, battre de ses longs cils de biche, et se sacrifier comme une martyre (pour permettre à Simon de la sauver, évidemment). Ça fait un peu grincer des dents la féministe en moi. S
Mais le héros sauve sa belle à la fin, et ils s'aiment jusqu'à la fin des temps, tout est bien qui finit bien.
