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Critique de Mouche307
Autobiographie fictive dans laquelle le narrateur, Sacha Malinoff, se remémore son amour de jeunesse et ses illusions de la même époque, qui lui apparaissent bien mieux depuis qu'il est presque aveugle.
Dans les années 1960, en Provence, Sacha tombe amoureux de Cynthia, étudiante en archéologie comme lui. La naissance de ce sentiment devient pour lui l'occasion de la raccompagner au "mas des paons" là où son père passe ses journées à peindre les paons sans jamais montrer ses tableaux à quiconque. Ugo, le frère jumeau de Cynthia, est à la fois idiot et clairvoyant, lui aussi doué de sens aussi développés que ses relations aux autres sont faibles.
Ce n'est pas tant l'histoire qui fait l'intérêt du roman, même si elle est bien agréable à lire, que la langue et le style de l'auteur qui font vivre pour quelques instants ces personnages et ces paons bien plus poétiques et métaphoriques que réels. le plumage des paons, si difficile à reproduire sur une toile fait le lien entre les membres de cette famille décousue, depuis le grand-père manchot jusqu'au petit-fils simple d'esprit, en passant par le peintre, le seul qui sache voir la beauté de ces animaux, mais qui leur sacrifie toutes ses relations humaines. C'est ainsi cet ensemble d'illusions, celle de l'amour, celle des tours de magie répétés, celle de la vue, celle de la représentation, et finalement celle de la fiction, qui donnent son charme à ce roman.
Dans les années 1960, en Provence, Sacha tombe amoureux de Cynthia, étudiante en archéologie comme lui. La naissance de ce sentiment devient pour lui l'occasion de la raccompagner au "mas des paons" là où son père passe ses journées à peindre les paons sans jamais montrer ses tableaux à quiconque. Ugo, le frère jumeau de Cynthia, est à la fois idiot et clairvoyant, lui aussi doué de sens aussi développés que ses relations aux autres sont faibles.
Ce n'est pas tant l'histoire qui fait l'intérêt du roman, même si elle est bien agréable à lire, que la langue et le style de l'auteur qui font vivre pour quelques instants ces personnages et ces paons bien plus poétiques et métaphoriques que réels. le plumage des paons, si difficile à reproduire sur une toile fait le lien entre les membres de cette famille décousue, depuis le grand-père manchot jusqu'au petit-fils simple d'esprit, en passant par le peintre, le seul qui sache voir la beauté de ces animaux, mais qui leur sacrifie toutes ses relations humaines. C'est ainsi cet ensemble d'illusions, celle de l'amour, celle des tours de magie répétés, celle de la vue, celle de la représentation, et finalement celle de la fiction, qui donnent son charme à ce roman.
