L'univers de Mingarelli est décidément un univers masculin. Ici encore, comme dans "
Quatre soldats" ou "
La beauté des loutres", c'est une histoire de fraternité et de solidarité entre des hommes.
Homer et Olmann profitent d'une escale de leur bateau pour s'éloigner de leurs camarades et essayer d'atteindre un bar dans la montagne. Là-bas ils essaient de trouver un peu d'amitié virile avec les clients et un peu de tendresse avec les filles.
Le fait que ni le lieu ni l'époque ne soient mentionnés, donne à ce très beau récit, comme aux autres de l'auteur, une dimension philosophique ; comme si le destin de ces hommes s'accomplissait là sans qu'on puisse rien y changer. le style, épuré et dépourvu de toute psychologie, accentue encore l'aspect magique de ces romans qu'on pourrait croire tirés de tragédies grecques.
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