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EAN : 9782020497121
172 pages
Seuil (07/01/2002)
3.49/5   42 notes
Résumé :
«On entendit les pas sur la neige. On vit l'éclair d'une lampe et ils apparurent derrière le pignon de la maison. D'abord le garçon, puis l'homme. Ils dépassèrent le pignon, et l'une après l'autre leurs silhouettes se détachèrent aussi distinctement que la maison sur le ciel étoilé.

Ils avançaient lentement et prudemment. Le garçon tenait une lampe électrique dans sa main. Il éclairait le chemin creusé dans la neige. Elle avait durci pendant la nuit e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un convoyeur de moutons : Horacio et un jeune garçon : Vito qui l'écoute car c'est son premier trajet doivent livrer ces bêtes avec un camion et une plateforme à bestiaux , ils partent tôt le matin car il faut qu'ils passent un col difficile avant la nuit ! D'autant qu'il neige très fort, qu'il y a des congères, la route est difficile, enneigée , elle traverse les forêts de mélèzes, de sapins en pleine montagne . Pour meubler la conversation qui est minimaliste et peu chaleureuse, Horacio parle d'une loutre, des loutres et de son envie d'en voir autrement qu'en photo . ils apprennent à se connaître même si c'est Horacio qui se positionne en chef et en aîné par rapport à Vito ! Puis la montée vers le col s'annonce difficile et, il faudra mettre des chaines, mais les siennes sont vieilles et, les poser sous la neige est peu commode, Vito l'aide mais dans une accélération pour la montée, un anneau se brise, le camion dévie, la chaîne casse et un mouton acculé aux autres saute de la plateforme ! Vito veut s'arrêter et le récupérer, mais Horacio angoissé l'insulte, le pousse et sa tête heurte la portière en le blessant ! Pas question de s'arrêter sur un sol glaçé au risque de déraper, de ne plus pouvoir repartir !
A l'arrivée, l'éleveur s'aperçoit qu'il manque un mouton, se fait expliquer la raison et ne veut pas payer l'intégralité du convoi, Horacio propose d'échanger le mouton manquant avec son propre fusil ! Puis fatigués, ils vont dormir dans l'écurie sur la paille ou Horacio enfin, se calme et, avoue qu'il a eu très peur et, après les soins que la femme de l'éleveur a prodigué à Vito, il le félicite !
Hubert Mingarelli nous propose un voyage avec une histoire minimaliste, sobre ( rien à voir avec le convoi du salaire de la peur de Clouzot ! ), mais simplement la relation de 2 hommes taiseux et angoissés qui ont besoin de cette mission difficile pour gagner leur vie !
L.C thématique de décembre 2021 : l'hiver
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Deux hommes, des moutons, de la neige, un froid glacial et une route qui n'en finit pas... Voici les ingrédients de ce roman. Et j'en ressors surprise qu'une situation si ordinaire - une livraison de moutons - arrive à me mettre dans un état de tension aussi dense.
Etait-ce dû au fait d'avoir lu juste avant "Sukkwan Island", ce huis clos affolant et d'une violence rare ? Ou bien est-ce la plume directrice et pointue de l'auteur qui a été capable de me faire tanguer d'un moment calme et paisible d'un coin de campagne au climat froid et tendu du plus beau des thrillers ?
Et les loutres dans tout ça ? C'est le petit bol d'air tiède et souriant qui m'a permis d'aller jusqu'au bout de cette expédition hivernale, en gardant le contrôle :-)
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J'ai lu jusqu'au bout pour voir si il y aurait un dénouement, une accélération de la plume, une surprise : las, rien de rien.
que de tapage autour d'une histoire presque banale.
Reste des pans d'atmosphère mais vite balayés par l'ennui.
Reste l'espoir que les autres romans soient plus attrayants.
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Horacio et Vito doivent aller vendre des moutons dans une région montagneuse voisine. Ils partent en camion, le voyage paraît interminable, les moutons s'agitent, la neige tombe, il faut mettre ces f… chaînes...

Sans mièvrerie, sans pathos, Mingarelli nous décrit comme d'habitude une tranche de vie quotidienne très concentrée et la cohabitation de deux êtres plutôt taciturnes.

Ecriture minimaliste, récit intemporel….le charme opère toujours.
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Un homme, le patron, et un jeune garçon partent en camion livrer des moutons. Ils partent très tôt le matin et arrivent tard dans la nuit, dans une tempête de neige. Ils parlent notamment de loutres, ou restent silencieux, dans une relation bienveillante, à la fois simple et intime.
C'est comme toujours chez Mingarelli dans un minimalisme discret et touchant. C'est simplement une jolie tranche de vie derrière laquelle il ne faut pas chercher de sens autre que son humanité. C'est cependant parfois un peu chiant, quoique cependant pas sans charme.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Alors bien sûr, c'était ça. Tout d'un coup, il en fut certain. Cette immense quantité de flocons autour de lui faisait du bruit en touchant le sol. Un bruit imperceptible, une sorte de bruissement.
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Il ne s'adressait à personne en particulier. Il regardait légèrement au-dessus du comptoir. Sa voix n'était plus implorante. Elle n'était pas persuasive non plus. Elle était tranquille maintenant. Oui voilà, elle était bien tranquille, et simplement posée dans l'air pour qui voulait l'entendre.
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Vidéo de Hubert Mingarelli
[Rentrée littéraire 2022]
Dans une grande ville d'un pays en guerre, un spécialiste de l'interrogatoire accomplit chaque jour son implacable office. La nuit, le colonel ne dort pas. Une armée de fantômes, ses victimes, a pris possession de ses songes. Dehors, il pleut sans cesse. La Ville et les hommes se confondent dans un paysage brouillé, un peu comme un rêve – ou un cauchemar. Des ombres se tutoient, trois hommes en perdition se répondent. le colonel, tortionnaire torturé. L'ordonnance, en silence et en retrait. Et, dans un grand palais vide, un général qui devient fou.
"Le colonel ne dort pas" est un livre d'une grande force. Un roman étrange et beau sur la guerre et ce qu'elle fait aux hommes. On pense au "Désert des Tartares" de Dino Buzzati dans cette guerre qui est là mais ne vient pas, ou ne vient plus – à l'ennemi invisible et la vacuité des ordres. Mais aussi aux "Quatre soldats" de Hubert Mingarelli.
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