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Critique de BillDOE


Un peu plus qu'un simple polar, la vision d'une des conséquences d'une société permissive et décadente.
Un jeune noir délinquant est poursuivi par un groupe de chasseur. On est au fin fond de l'Ariège, en octobre, une nuit de pleine lune, la lune des chasseurs. Il porte sur la tête une tête de cerf qui lui coupe sa respiration. Blessé à l'épaule par un carreau d'arbalète, il déboule sur une route et se fait percuter par un automobiliste. Il décèdera après avoir ressuscité sur la table du légiste et avoir soufflé les mots : « le coq ! ». le commandant Servaz et son équipe sont chargés de l'enquête…
Cette histoire sur fond de faits divers ayant réellement eut lieu a tendance parfois à lambiner. La tension dramatique de l'intrigue est faible. On ne retrouve pas les éléments captivant de certains des romans de Bernard Minier, notamment ceux où apparaît le diabolique et psychopathe procureur suisse.
Ce thriller a quand même l'avantage de soulever le problème de l'ensauvagement d'une partie de notre société et l'impuissance de la justice à punir, handicapée par la multiplication des lois, des jurisprudences et des vices de procédure à la limite de l'entendement. Alors l'auteur imagine un héro des temps moderne, un justicier à la tête d'un groupe de magistrats, militaires ou policiers, tous déçus du système, dont le slogan serait : « Oeil pour oeil, dent pour dent. » La loi du talion. Ce héro explique : « La vie est une lutte... Nous l'avons oublié. Aveuglés par nos idéologies, par les idées folles de nos sciences humaines et par notre vision occidentale dégoulinante de bons sentiments, nous avons oublié que le monde est dur, nous avons renoncé à nous défendre, au juste châtiment, à la rétribution des crimes, et ce faisant nous avons laissé les monstres croître et se multiplier sur notre sol. » Voilà qui est à l'évidence un constat sacrément intéressant !
Editions XO, Pocket, 525 pages.
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