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Critique de Viracocha


Trois ou quatre ans après ma lecture de glacé, le premier roman de Bernard Minier, j'ai décidé de me replonger dans l'un de ses polars, la suite du premier, forcément, c'est plus simple et aussi l'un des rares que j'ai pu trouver en magasin dans cette période de confinement, le seul qui m'a tapé à l'oeil.

Le souvenir du premier bouquin est un peu lointain, et je dois vous avouer que j'ai eu l'impression de redécouvrir cet auteur. Ce qui est bien, c'est que malgré la distance des années, je me suis vite réapproprié l'univers de l'auteur car tout se tient, tout est bien mis en scène, avec un style descriptif parfois un peu lent mais terriblement efficace. La profondeur des personnages est vraiment travaillée, et plus aboutie que dans le premier livre.

Bernard Minier est donc parvenu à m'emporter dans son enquête avec une aisance déconcertante. On défile les pages sans jamais pouvoir s'arrêter, on se délecte des métaphores et des scènes de description qui permettent de faire croître l'intensité du roman. Et on souffre à chaque fois que Martin Servaz se trouve dans une impasse.

Et à la fin, on en veut encore... On a envie de voir Martin partir à la poursuite de Julian Hirtmann...

Franchement, chapeau. Si vous aimez les polars et les thrillers, vous pouvez foncer.

Le seul point noir, c'est que je ne suis pas certain que les critiques sur le football étaient nécessaires dans son histoire, même si certaines sont légitimes. En outre, j'ai eu la chance de voir Anelka jouer dans un stade, c'était un joueur vraiment élégant, dommage de le voir être cité comme ça par des personnages peu raffinés dans ce récit.
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