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Critique de OSOLEMIO


Ne cherchez pas la quadrature du cercle dans le polar de Bernard Minier car sur le plan géométrique, il s'agirait plutôt de cercles disjoints !
Son prologue parle de la souffrance d'une femme violée, martyrisée, battue qui agonise dans une cage !
Puis, pour le 1°cercle : il y a Marsac : une petite ville proche de Toulouse ou le corps d'une jeune professeure de littérature est retrouvé, ligotée avec des cordes et une lampe torche dans la bouche..Un jeune homme hagard : Hugo son étudiant et amant se trouve à coté de la piscine .Mais cet étudiant est le fils de Marianne : le 1° amour de jeunesse du commandant Martin Servaz et, cette mère désespérée l'appelle pour s'assurer que son fils sera bien protégé ! Servaz et son équipe ( que nous avons vu dans " glacè" ) vont se mettre à enquêter . Elle est composée de : Samira, de Ziegler, la motarde et pirate d'informatique ainsi que de son adjoint dévoué : Espérandieu.
Marsac est une ville universitaire et Margot, la fille de Servaz comme son père 20 ans auparavant fréquente le lycée pour une" prépa", elle a un pote Elias et toux deux se rendent compte que leurs copains forment un " Cercle " et préparent un "coup " suite à l'accident d'autocar qui a fait 17 victimes dans les Pyrénées car ils s'y trouvaient tous avec la professeure Claire Diemar ! le commandant Servaz va tout faire pour innocenter Hugo et, fouiller comme à son habitude les emplois du temps, les indices de chaque suspect et, on peut remarquer à l'occasion, que Bernard Minier pour justifier son titre a semé des pièges, des cercles tout au long du récit ! Servaz va même apprendre que Claire Diemar était la maîtresse d'un député du cercle des politiciens du club 2000...
Mais, ce qui domine le polar : c'est Servaz, qui en revenant dans sa ville natale est hanté par son passé, par la mort de son père, par ses amitiés perdues, ses amours malheureuses car, même s'il est devenu un" battant", il est habité par la peur , et surtout par l'obsession de Julian Hirtmann qu'il croit sur sa route à tout moment d'autant que sur les lieux du crime : il y avait la musique de Gustav Mahler chère à son coeur et, des indices propres à ce grand prédateur suisse avec qui il avait sympathisé, mais qui s'était enfui sans laisser de trace ! (" glacé ")
Enfin, comme à son habitude Bernard Minier égratigne la société, les politiques, l'administration et soulève les problèmes des immigrés africains en situation illégale !
800 pages parfois difficiles à suivre, tant le rythme, les situations tournent en cercle ( en rond ! ).
L.C thématique de novembre : vider la PAL 2
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