AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Costes93


Une putain d'histoire nous emmène aux États-Unis, sur une île proche de la frontière canadienne. Pendant la traversée en ferry, Henry se dispute avec sa petite amie mais quelques temps après, elle est retrouvée morte dans un filet de pêche, toutes les preuves convergent vers Henry et on vit l'histoire de ses yeux.

Ayant lu les trois premiers Minier (et les ayant beaucoup aimé ! ), j'étais assez pressée de me lancer dans la "suite" même si je savais que c'était un roman indépendant. Et là, grosse déception. J'ai eu énormément de mal à le finir (j'ai même failli arrêter la lecture dès le départ mais mon entourage m'a motivée à la poursuivre).

Dès le début, ce "je" m'agace, je ne saurais dire pourquoi et immédiatement je pense au meurtre de Roger Ackroyd, impossible de m'enlever cette idée de la tête.

Ce que j'avais adoré chez Minier, c'était la découverte de la géographie française et là, on a vraiment l'impression d'un thriller américain. J'aimerais bien lire un Américain qui écrit des thrillers français pour une fois (au lieu de l'inverse ! ). J'avoue que ça m'a freinée dans ma lecture, trop d'américanisme.

Ensuite le côté "vraisemblance" avec les ados qui mènent une petite enquête, affrontant des gangs qui terrorisent la police, d'ailleurs des gangsters qui livrent toutes les infos qu'ils ont à des ados de 16 ans (la scène de Darell dans la voiture, quand il montre la vidéo à Henry, on a l'impression que ce sont les deux meilleurs amis du monde, ça et le phare, ...). Mouais mouais. A cela, on ajoute Augustine qui a accès à toutes les services de surveillance de l'univers-du-monde-de-toutes-les-planètes pendant que tout le monde trouve ça normal.

Une petite réflexion sur les réseaux sociaux et les traces numériques qu'on laisse sur Internet, ça semblait assez prometteur et puis c'est balayé par tout le reste, dommage.

J'ai eu l'impression que l'auteur essayait de piéger son lecteur par un processus vu et déjà-vu.

Ça et des multitudes de description des lieux et des fonctionnements de l'administration américaine pour prouver qu'on a bien fait ses devoirs en allant à la pêche aux infos sur le fonctionnement d'autres pays. Ça aurait pu être bien si ça n'avait pas déjà été fait cent fois.

Bref, une lecture difficile à terminer pour moi et une originalité proche de zéro, une véritable déception mais ça ne m'empêchera pas de lui lire le suivant, en compagnie de Servaz, j'espère !
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}