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Critique de bege2002
On reconnaît la plume et l'analyse du journaliste Sébastien Ministru, chroniqueur dans la presse et homme de théâtre.
" La garde -robe ", deuxième roman après le magnifique " Apprendre à lire "
nous révèle un vrai écrivain avec son style piquant et mordant.
Ce livre n'est pas un roman sur la mode ou la haute-couture même si les vêtements, les tissus, les robes, les foulards égrainent les chapitres.
Et c'est la grande originalité de ce texte d'effeuiller une garde-robe pour raconter la vie d'une femme, Vera.
Vera, chanteuse de variété des années 60-70 qui va connaître son heure de gloire dans un milieu, celui de l'apparence et celui d'une époque où tout brille dans les magazines de papiers glacés.
Au début du roman, Vera a vécu et est décédée, on va suivre à rebours cette vie de paillettes , désuète à travers sa garde-robe fabuleuse.
On entame alors le vrai sujet du livre.
Vera nait dans un village minier du nord de la France où les filles n'avaient aucun statut sauf celui d'être malmenée et rabrouée.
La fillette de l'époque deviendra rebelle et osera se voir libre.
Elle va donc basculer dans un autre milieu qui n'est pas le sien.
Transgression, transfuge de classe, aller vers un milieu où l'on a pas prévu d'être.
Déterminisme social, patriarcat, stigmatisations et appel à la tolérance sont les vrais termes abordés avec tendresse dans ce livre.
Préludes d'un féminisme quotidien de ces années-là.
Vera le met en pratique sans appartenance, sans connections avec cette nouvelle pensée de l'époque.
En revisitant ces années pas si glorieuses, plongeons nous dans la réalité d'une femme élégante et touchante.
" La garde -robe ", deuxième roman après le magnifique " Apprendre à lire "
nous révèle un vrai écrivain avec son style piquant et mordant.
Ce livre n'est pas un roman sur la mode ou la haute-couture même si les vêtements, les tissus, les robes, les foulards égrainent les chapitres.
Et c'est la grande originalité de ce texte d'effeuiller une garde-robe pour raconter la vie d'une femme, Vera.
Vera, chanteuse de variété des années 60-70 qui va connaître son heure de gloire dans un milieu, celui de l'apparence et celui d'une époque où tout brille dans les magazines de papiers glacés.
Au début du roman, Vera a vécu et est décédée, on va suivre à rebours cette vie de paillettes , désuète à travers sa garde-robe fabuleuse.
On entame alors le vrai sujet du livre.
Vera nait dans un village minier du nord de la France où les filles n'avaient aucun statut sauf celui d'être malmenée et rabrouée.
La fillette de l'époque deviendra rebelle et osera se voir libre.
Elle va donc basculer dans un autre milieu qui n'est pas le sien.
Transgression, transfuge de classe, aller vers un milieu où l'on a pas prévu d'être.
Déterminisme social, patriarcat, stigmatisations et appel à la tolérance sont les vrais termes abordés avec tendresse dans ce livre.
Préludes d'un féminisme quotidien de ces années-là.
Vera le met en pratique sans appartenance, sans connections avec cette nouvelle pensée de l'époque.
En revisitant ces années pas si glorieuses, plongeons nous dans la réalité d'une femme élégante et touchante.
