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Critique de Isacom


Je pensais profiter d'une certaine aisance en lisant Mireille dans la version bilingue provençal-français (le provençal c'est une langue latine, ça va le faire, tout ça tout ça), mais en réalité c'est aussi frustrant que de lire de la poésie bilingue breton-français. C'est joli à lire, ça doit sonner ; mais aucune compréhension.
J'ai pourtant lu avec attention les premiers chants, en notant quelques remarques et en appréciant quelques passages.
Des passages qui sentent bien leur époque :
"C'était, certes, un beau gars, et des mieux découplés, aux joues assez brunes, en vérité... mais terre noirâtre toujours apporte bon froment, et sort des raisins noirs un vin qui fait danser."
Ou d'autres avec des images assez saisissantes :
"De ses cuisses tendues il enfermait les muscles dans un caleçon de soie autour duquel dix grelots d'or étaient attachés."
(Vous avez l'image?)
Et puis quelques jolis mots issus du provençal, comme ce "calignage" auquel s'essaient les deux amoureux.
Mais bon, je me suis lassée assez rapidement de leurs aventures cucul la praline et n'ai fait que survoler l'interminable suite. Il y a tant de bons livres que ma foi, Mirèio attendra que je n'ai vraiment plus aucune autre lecture sous la main.
Challenge Nobel
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